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Séjour Jura, été 2023. 1. La Chaux-du-Dombief, Pic de l'Aigle et Belvédère des 4 Lacs.
Du Jura, je n'avais que le lointain souvenir d'un séjour aux sports d'hiver en 1998. Depuis, cela faisait longtemps que j'avais envie de retourner dans ce département connu pour la beauté de ses paysages de montagnes, de lacs et de cascades. Été 2023 donc, destination Jura. Quelques jours de vacances pour lesquels j'avais établi le programme à partir de sites incontournables vantés sur Internet. Pas forcément la meilleure idée...
1er jour : La Chaux-du-Dombief, point de départ d'excursions vers le Pic de l'Aigle et le Belvédère des 4 Lacs, les 4 lacs en question étant ceux d'Ilay, du Grand et du Petit Maclu ainsi que le lac de Narlay. Tous naturels d'origine glaciaire. La randonnée n'a rien de difficile, excepté un passage un peu raide (attention genoux fragiles) avec marches en rondins et chaîne de progression le long de la paroi. Mais la récompense est au bout... A l'arrivée au Pic de l'Aigle, la vue qui s'étale devant moi est absolument sublime !! Blotti au fond d'une vallée verdoyante, le lac d'Ilay dévoile le contraste de ses eaux bleues frangées d'un étonnant liseré vert pâle. Une couleur à tomber !! Tout en longueur, il se reconnait facilement à sa petite île couverte de sapins. Des 4 Lacs, c'est le seul visible à cet endroit. Pour découvrir les 3 autres, il faut monter encore, prendre le chemin des crêtes et poursuivre par un sentier forestier sur environ 3 km.
Les belvédères aménagés à plusieurs endroits offrent des panoramas magnifiques, le genre de paysages qui vous font tendre vers la sérénité. Sauf qu'en plein été, le site -réputé- est largement surfréquenté et du coup les chemins, bondés. Chaque belvédère devient un spot pris d'assaut. Alors la sérénité... A faire hors saison, printemps ou automne idéalement, pour ne pas avoir la frustration de découvrir ces 4 lacs superbes dans des conditions "métro aux heures de pointe".
Départ de l'excursion à La Chaux-du-Dombief, petit village d'environ 650 habitants. Son nom est tiré du patois jurassien, le terme "chaux" désignant à l'origine une clairière naturelle dans laquelle se sont établis des humains. Le Dombief est une rivière de 11 km appartenant au bassin du Rhône dont elle est un sous-sous-sous-affluent par la La Lemme, la Saine et l'Ain. Ci-dessous, le clocher de l'église Saint-Point, typiquement franc-comtois avec son toit couvert de tuiles vernissées.
Sur le parking proche de l'église, départ du sentier vers le pic de l'Aigle (2 photos suivantes).
Qui dit belvédère dit belle vue (c'est d'ailleurs l'étymologie italienne). La randonnée est courue, il y a du monde agglutiné derrière les barrières... Chacun son tour pour profiter du spectacle.
Le lac d'Ilay, vu du Pic de l'Aigle (998 m) : des eaux frangées de vert pâle et sa petite île, couverte de sapins, posée dessus.
*** Les 4 photos suivantes ont été prises du belvédère des 4 Lacs ***
Les 4 lacs sont proches géographiquement mais pour tous les apercevoir, il faut monter jusqu'au belvédère. Les vues panoramiques sont splendides, en couleurs et en contrastes. Ci-dessous, au premier plan, le Grand Maclu et ses eaux émeraude. En arrière-plan, le lac d'Ilay, avec son île bien apparente.
Chalet isolé au bord du lac du Grand Maclu. L'emplacement est paradisiaque. Au loin, le village du Frasnois sur les rives du lac d'Ilay.
Eaux laiteuses bordées d'un liseré vert pâle. Appelée "beine" en géomorphologie, cette mince bande littorale formant une plateforme immergée correspond à des zones d'accumulation de sédiments.
Bleu profond pour le lac du Petit Maclu. Il est séparé de son grand frère (en bas à gauche) par une bande de terre d'une centaine de mètres. Le lac de Narlay est le plus éloigné des 4. On le devine au loin sur la photo.
(Photos prises le 15 août 2023)
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Rando à Sasnières. Les Chemins des Versants de la Fontaine (12,6 km).
Cette randonnée de presque 13 km peut s'avérer sensiblement plus longue si l'on arpente en plus les 11 hectares du jardin du Plessis Sasnières, point d'intérêt majeur de ce village d'environ 90 habitants situé dans l'ouest du Loir-et-Cher, à quelques km du département de la Sarthe. Le départ de la randonnée se faisant sur le parking du jardin, on peut choisir de commencer ou de finir par lui. Arrivée à 10 heures, à l'ouverture, j'ai préféré commencer par lui -pour éviter qu'il y ait trop de monde- et enchaîner ensuite avec la randonnée proprement dite. Attention à garder suffisamment de ressources car le parcours entre bois et hameaux qui vient après est en lui-même assez long, et surtout physique vu la déclivité parfois prononcée du terrain.
Adossé à un coteau de la vallée du Loir, le Plessis Sasnières est un jardin à l'anglaise organisé en parcelles raffinées autour d'un étang central, miroir d'eau romantique avec ses jeux de reflets et de beaux effets de variation lumineuse. Des allées couvertes de gazon mènent à l'enclos fleuri. Entre le mur en pierres, une treille palissée de pommiers serpente au milieu de topiaires et de mixed-border harmonieusement présentés par couleurs : blanc, rose et violet, orange et jaune. Créé dans les années 1970 et ouvert au public en 1996 (entrée payante), ce jardin avec vue panoramique depuis l'allée de magnolias mérite vraiment la visite.
La randonnée démarre de l'autre côté de la départementale 108, au niveau de l'église. Passée la Fontaine Sasnières, frêle cours d'eau de 16 km, le circuit en boucle traverse la campagne vendômoise et une partie du chemin borné de Saint-Martin, tout en croisant au passage quelques habitations troglodytiques.
Entrée du jardin du Plessis Sasnières. C'est en 1960 que Rosamée Henrion (1931-2021) hérite de ce qui n'est alors qu'une terre familiale à l'abandon. 11 hectares de terrain que cette passionnée de botanique -au prénom prédestiné- va patiemment défricher et transformer en un domaine paysager d'exception (labellisé Jardin Remarquable). Le domaine est aujourd'hui géré par son fils, Guillaume, qui a largement contribué à son aménagement. Fermé pour la saison, réouverture au public le 1er avril 2024.
Trônant au milieu du domaine, l'étang apporte une touche de fraîcheur et beaucoup de romantisme.
Les berges de l'étang sont plantées d'arbres et arbustes en camaïeux de verts au port savamment discipliné, comme ce cryptoméria au tronc double. Effet gazon anglais pour la pelouse, 2 tontes par semaine. L'eau se trouve à portée, directement puisée dans l'étang.
Originaire des marécages brésiliens, au bord de l'étang, le gunnera déploie ses feuilles aux proportions impressionnantes.
Les eaux de l'étang abritent un grand nombre de carpes que l'on voit évoluer en bans sous la surface.
Posé en hauteur, "mon" banc pique-nique.
Et voilà pour la vue pendant la pause déjeuner. Pas mal !! Avec le soleil de midi qui fait la couleur brûlante.
Dans l'enclos fleuri, les mixed-border s'alignent de part et d'autre des allées de gazon (10 photos suivantes).
Tunnels de verdure sous les arceaux de pommes (3 photos suivantes).
Départ de la randonnée au niveau de l'église. Après la visite du jardin du Plessis-Sasnières, juste la route à traverser.
Église Saint-Martin de Vertou. Elle porte le nom d'un religieux ermite du VIe siècle, abbé fondateur du monastère de Vertou, près de Nantes.
Délimitée par une allée de peupliers, l'entrée du jardin du Plessis-Sasnières, vue des escaliers de l'église.
Parcours de la randonnée : traversées de champs, de bois, de hameaux (10 photos suivantes).
Balisage jaune... parfois bien caché. Avoir l'œil pour ne pas faire de pas inutiles.
Champ de sorgho. Tout droit venu d'Afrique, le sorgho s'est bien acclimaté au nord de la Loire. Une culture d'avenir dans un contexte de réchauffement climatique.
Sur le parcours, bornes de Saint-Martin (2 photos suivantes). Ces bornes, reconnaissables au sigle D St M (Doyenné Saint Martin) et à la représentation stylisée du manteau partagé, jalonnent les 3 chemins de Saint Martin. Légionnaire romain du IVe siècle et grand évangélisateur, Saint Martin traversa sa Hongrie natale jusqu'en Touraine/Poitou où il créa les premiers monastères d'Occident. Évêque de Tours, il fait l'objet depuis le Moyen Age d'un pèlerinage (à l'époque, 3e pèlerinage de la chrétienté après Jérusalem et Rome) qui connaît, par les idées de partage et d'Europhilie qu'il sous-tend, un regain d'intérêt depuis quelques années. Comme pour les chemins de Saint Jacques de Compostelle, il existe un credential que les pèlerins peuvent faire tamponner pour justifier de leurs passages aux différentes étapes. Les bornes ont été créées par le sculpteur tourangeau contemporain Michel Audiard.
Habitations troglodytiques de la Vallée du Loir (3 photos suivantes). Patrimoine régional insolite, les Troglos (comme on les surnomme) rappellent le temps où le tuffeau était massivement extrait des coteaux calcaires pour construire les belles demeures Renaissance et les châteaux du Val de Loire. Nombreuses en pays Vendômois, elles servirent jusqu'au XXe siècle de caves -pour le vin ou champignonnières. Beaucoup sont aujourd'hui à l'abandon, d'autres ont été aménagées en hôtels, restaurants ou chambres d'hôtes.
(Photos prises le 6 août 2023)
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Rando à Selommes. Circuit de la Houzée au coeur des blés (16 km).
Ce circuit en boucle au départ de Selommes emmène le randonneur sur 16 km de sentiers passant au milieu des terres agricoles de Beauce, dans le Loir-et-Cher (1/7e du département). Parmi les champs dorés des blés déjà mûrs et les nombreuses parcelles betteravières pointent quelques rangs mauves de lavandin en début de floraison. Lavandin, sorgho, igname... depuis les années 2000, poussés par le réchauffement climatique, les agriculteurs ont diversifié leur production.
Selommes se situe à une vingtaine de km de Blois, une douzaine de Vendôme et à peu près à mi distance entre Lavardin et Marchenoir. Blotti au sein de vastes étendues céréalières en zone Natura 2000 Petite Beauce, c'est un agréable village, baigné par la rivière Houzée et les eaux tranquilles de l'étang communal, un écrin verdoyant, reposant, pour pratiquer la pêche ou simplement se promener. Le village est parfaitement entretenu, propre, accueillant. A proximité, au lieu-dit Les Prasles, aménagé dans un environnement boisé, se trouve un parc de loisirs familial avec tables de pique-nique, huttes en bois et minigolf. Côté bâti, c'est un petit patrimoine non dépourvu d'intérêt : l'église romane et son clocher-donjon, un lavoir, un four à chaux, un dolmen et les ruines d'un château médiéval. Pas mal pour une commune de moins de 900 habitants !!
Je recommande vraiment cette randonnée. 16 km, une infime partie des 600 000 ha que couvre l'immense plateau de Beauce (à cheval sur les départements du Loiret, du Loir-et-Cher, de l'Eure-et-Loir, de l'Essonne et des Yvelines) mais ça donne un bon aperçu de l'environnement et du patrimoine paysager, historique, agricole de cette région typiquement rurale. Malgré la distance, comme c'est du plat sur presque toute la longueur, elle n'est pas difficile physiquement.
Les premiers pas de la randonnée conduisent à l'église Notre-Dame (XIe et XIIe siècles) avec son clocher-donjon de style défensif (inscription aux MH en 1926).
Située juste en face de l'église, l'école élémentaire Marie Curie. Coquette école de village décorée depuis 2018 de gros pots à crayons vert et bleu signés Claude Lécrivain, artiste autodidacte natif de Cherbourg mais Selommois depuis un quart de siècle (membre de l'Association des Artistes de la Vallée du Loir).
Parmi les points d'intérêt de la randonnée, les ruines du château de Pointfonds. Initialement appelé "Puyfonds" en raison de sa situation sur un terrain en creux au bord de la Houzée, il fut la propriété des seigneurs de Thibivilliers au XVe siècle. Louis XI (dont on célèbre en 2023 les 600 ans de la naissance) y fut fréquemment invité au cours de l'année 1479. Orléanais, Beauce, Berry, Touraine, "L'Universelle Araigne" a largement tissé sa toile dans la région.
Le château de Pointfonds comportait à l'origine un étage, dont il ne reste plus qu'un bout de mur percé de 2 ouvertures, tels 2 yeux vides en plein ciel. Les épais murs en pierre sont aujourd'hui mangés de lierre. La grande esplanade de verdure devant le château accueille événements culturels et festivités.
Selommes, sortie de village. Bien suivre le balisage.
"Au coeur des blés", la randonnée porte bien son nom. Nous sommes en pleine Beauce, cette Beauce sans relief, parfois mal aimée, avec ses terres agricoles et ses champs de blé à perte de vue.
16 km de randonnée, paysages (9 photos suivantes). Quelques ondulations du relief, quelques secteurs boisés, mais c'est bien l'agriculture extensive qui domine sur le plateau beauceron, où la monotone linéarité de l'horizon s'anime parfois de la silhouette d'un bosquet ou de 2, 3 maisons surgies au loin.
Autre point d'intérêt de la randonnée, cet ancien four à chaux, caché au coeur de la forêt (XIXe siècle). Construit à l'écart du village pour ne pas exposer les habitants aux fumées toxiques, sa position, adossé à un talus, permettait d'accéder facilement à l'ouverture pratiquée au sommet (le gueuloir). C'est par cette ouverture qu'était versée la pierre calcaire concassée qui, en chauffant, se transformait en chaux. La chaux est utilisée pour l'amendement des sols, dont elle permet de corriger l'acidité.
"Grenier à blé" de la France, la Beauce est connue pour ses grandes cultures céréalières. Très présente également, la betterave.
Sucrière, la betterave.
En bordure du champ de betteraves, cette plante aux petites fleurs blanches à l'odeur citronnée qui sentait particulièrement bon. Mais que je n'ai pas réussi à identifier. Si quelqu'un sait...
Parcelle de lavandin au milieu des céréales.
Depuis quelques années, la culture du lavandin progresse au nord de la Loire, et notamment en Beauce où la SCAEL (Société Coopérative Agricole d'Eure-et-Loir) développe cet hybride de la lavande qui se plait dans les terres caillouteuses et réclame peu d'eau. Une fois récolté, le lavandin est distillé et transformé en huile essentielle utilisée en aromathérapie, parfumerie ou encore cosmétique mais aussi par les industriels pour les arômes "Provence" des produits d'hygiène (savons, lessives...). Un pari réussi pour les céréaliers locaux, plus habitués aux plantes exigeantes comme le blé et la betterave. En 2022, une distillerie a même été inaugurée à Orgères-en-Beauce pour distiller local. Inauguration par Philippe Vigier, actuel ministre chargé des Outre-Mer qui fut maire de Cloyes-sur-le-Loir (2001 à 2017) et député d'Eure-et-Loir (2007 à 2023).
La randonnée fait le tour du bois de Monteaux. Sur le parcours, de nombreux abreuvoirs déposés au sol (4 photos suivantes). Rien de désintéressé là-dedans puisqu'il s'agit pour le chasseur de maintenir le petit gibier sur ses terres en lui offrant de quoi s'abreuver durant les périodes de canicule estivale. Même principe pour l'agrainage. Trouvant sur place ce dont ils ont besoin, perdrix, lièvres et faisans n'iront pas chez le voisin... et le chasseur aura du gibier à chasser le moment venu.
Une portion de la randonnée pénètre dans le bois de Monteaux. A cet endroit, un "arbre magique".
Il est là, juste à l'entrée, il se dessine à contre-jour.
A l'entrée du bois. C'est écrit dessus : "L'arbre magique", c'est lui. Un vieux charme centenaire et son fouillis de lianes suspendues aux branches. Des ramifications impressionnantes !!
Ancienne maison de garde-barrière. Ouverte en 1881 sur le parcours de la ligne Blois/Pont-de-Braye, la gare de Selommes a été fermée aux voyageurs en 1938 puis au transport des marchandises (fret céréalier) en 2018.
Point kilométrique 47, ligne désaffectée.
La Beauce abrite un grand nombre de mégalithes (dolmens, menhirs, polissoirs) dont le dolmen de Cornevache (3 photos suivantes).
Situé en bordure de chemin, au lieu-dit les Prasles.
Bien dégagé, parfaitement mis en valeur, le dolmen de Cornevache à l'abri sous son pin parasol. Daté du Néolithique (vers - 6000 jusqu'à - 3000 avant notre ère), il a été classé MH en 1980. Le village lui-même est plus tardif. Les agriculteurs retrouvent encore aujourd'hui enfouis dans la terre des agrafes de ceinturon, des pièces de monnaie ou des morceaux de vaisselle en céramique sigillée attestant de l'origine gallo-romaine de Selommes.
En poursuivant la balade à travers champs, un séchoir à maïs (2 photos suivantes). Témoin de pratiques agricoles passées, ces séchoirs, placés aux endroits les plus ensoleillés, permettaient aux épis de sécher, évitant le risque de fermentation et donc de moisissure du grain et donc de perte de récolte. De nos jours, le maïs est entreposé dans des silos.
C'est dans le bois visible en arrière-plan qu'a été aménagé le petit parc de loisirs avec tables de pique-nique et huttes en bois.
L'étang communal (3 photos suivantes). A côté de l'opulent saule pleureur, un voisin de berge... copieusement ratiboisé !!
Clocher de l'église Notre-Dame en vue, la randonnée est presque bouclée.
Juste à côté de l'étang communal, le lavoir sur la Houzée, rivière de 21 km, sous-afflluent de la Sarthe par le Loir.
Selommes, ancien bureau de poste (la nouvelle Poste se trouve place de la Mairie). Dirigée par Claire Foucher-Maupetit depuis 2014, la municipalité offre au visiteur un village dans lequel il fait bon se promener. Elle a notamment procédé en 2019 à l'effacement des réseaux en centre-bourg, bien visible sur cette photo. Plus de fils électriques aériens inesthétiques, ils ont tous été enfouis.
Monument aux morts, place de la Mairie. Réalisé en fonte, inauguré en 1925 (restauré en 2022), il porte le nom des soldats du village tombés au combat : 34 au cours de la Première Guerre mondiale, 3 au cours de la Seconde.
Le Monument aux morts de Selommes a été réalisé en série à partir d'une œuvre du sculpteur Étienne Camus baptisée le Poilu au repos (ou Poilu sentinelle). Fonte peinte en bleu, il présente un soldat debout, casqué et vêtu d'un manteau, prenant appui sur son fusil. A la fin de la Première Guerre mondiale, chaque commune française voulut ériger un monument pour honorer ses morts. Exsangue financièrement au sortir du conflit, beaucoup se sont tournées vers la production en série. Ce Poilu d'Étienne Camus a été largement plébiscité. Il est visible dans plusieurs centaines de communes en France.
La voiture attend sur le parking, 16 km bouclés.
Pour ceux que ça intéresse, tracé de la randonnée.
(Photos prises le 30 juillet 2023)
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