• Maintenon, un château en Eure-et-Loir.

     

    Ils ne sont pas si nombreux dans le département... Le château de Maintenon est, avec celui de Châteaudun, le plus connu des châteaux d'Eure-et-Loir. Même s'il n'a pas l'aura d'un Chambord ou d'un Chenonceau, il mérite largement la visite !! Mention spéciale à la qualité de la décoration intérieure, avec de magnifiques tableaux et du mobilier digne d'un musée.

     

    Depuis  le Moyen-Age, où il fut place forte des Amaury, le château va évoluer, être remanié au fil du temps et des aspirations de ses propriétaires successifs, Jean Cottereau, Françoise d'Aubigné (future marquise de Maintenon) et la famille de Noailles, perdant définitivement son caractère défensif pour devenir résidence d'agrément. Tour carrée médiévale en grès gris, tours rondes en briques datant de la Renaissance, appartements XVIIe et jusqu'à la somptueuse enfilade de salons d'apparat. Le visiter revient à voyager à travers les siècles. 

     

    Où est Madame de Maintenon, Louis XIV n'est pas loin... Ces deux-là se sont rencontrés lorsque Françoise d'Aubigné, veuve à 25 ans du poète Scarron et démunie financièrement, est engagée comme gouvernante des enfants royaux et de sa favorite, Madame de Montespan. Ce sera la montée en grâce de celle pour laquelle le roi nourrit une affection grandissante. Grâce à son aide financière, Françoise d'Aubigné achètera le château de Maintenon en 1674. A la mort de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, ils se marieront en secret à Versailles. Mariage morganatique puisque Madame Maintenon n'eut jamais droit au titre de reine.

     

    Témoin de la démesure du Roi Soleil et visible sur toutes les photos, tous les tableaux, l'aqueduc qui se dresse à l'extrémité des jardins. Un aqueduc en ruines, qui fait la singularité des lieux et apporte un surplus de romantisme au domaine. 

     

    Porche d'entrée, avec l'aqueduc en arrière-plan.

    Château de Maintenon

      

     Le château de Maintenon, côté jardin.

    Château de Maintenon

     

    Le château de Maintenon, vu depuis les jardins à la française.                                                                                                                                  En 2013, pour commémorer le 400e anniversaire de la naissance d'André Le Nôtre, le Conseil départemental d'Eure-et-Loir a redessiné les parterres des jardins de Maintenon selon la géométrie du croquis original qu'en fit l'illustre jardinier royal.

    Château de Maintenon

     

    Pour apporter de l'eau jusqu'au château, le roi a fait rien moins que détourner le cours de l'Eure... Ben oui, Louis XIV, quoi !!

    Château de Maintenon

     

    Du Moyen-Age jusqu'au XVIe siècle, le château a appartenu aux Amaury, les seigneurs de Maintenon. La  tour carrée date du début du XIIIe siècle. C'est la partie la plus ancienne du château, dont elle constituait sans doute le donjon. Elle ne se visite pas.

    Château de Maintenon

     

    Au-dessus de la porte d'entrée de la tour carrée : les 3 lézards des armoiries des Cottereau. Le représentant le plus célèbre de cette famille fut Jean Cottereau (vers 1460/1530). Seigneur de Maintenon, de La Lussardière, de la Ferté-Millon, de Sergeuse, de Montcourtois, de Longueville, de La Borde-Blanche, de Vauperreux et de Goulioust (excusez du peu...), il fut aussi trésorier de 4 rois : Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. 

    Château de Maintenon

     

    Cour d'honneur, vue de la terrasse.

    Château de Maintenon

     

    Antichambre de Mme de Maintenon. 

    Château de Maintenon

      

    Chambre de Mme de Maintenon.

    Château de Maintenon

     

    Antichambre du maréchal de Noailles.

    Château de Maintenon

     

    Dans l'Antichambre du Maréchal de Noailles, un superbe clavecin du facteur Albert Delin (1768). Il n'existe plus dans le monde que 10 instruments signés Albert Delin : 4 épinettes, 1 virginal, 3 clavicythériums et 2 clavecins, dont celui du château de Maintenon (l'autre se trouve au Musée des Instruments de musique de Berlin).

    Château de Maintenon

     

    Couvercle du clavecin décoré d'une scène mythologique représentant l'enlèvement d'Europe par Zeus métamorphosé en taureau blanc.

    Château de Maintenon

     

     Chambre du Maréchal de Noailles, avec un "Portrait des enfants du duc de Buckingham" (Anton Van Dyck).

    Château de Maintenon

      

    La salle à manger, aux murs entièrement tendus de cuir de Cordoue (XVIIe siècle, cuirs classés MH en 1944). C'est une pièce absolument magnifique, mais dans laquelle on ne peut pas entrer... trop fragile.

    Château de Maintenon

     

    Le salon du roi. 

    Château de Maintenon

     

    Le Grand Salon. Cette pièce est la première d'une série de 4 pièces contiguës réaménagées au XIXe siècle par Paul de Noailles (parlementaire et académicien, descendant direct de la nièce de Madame de Maintenon) pour remplacer ce qui n'était, jusque-là, qu'un couloir de passage. L'architecte Henri Sirodot créa pour le duc une somptueuse enfilade de pièces d'apparat : Grand Salon, Salle de billard, Bibliothèque et Grande Galerie. 

    Château de Maintenon

     

    2e pièce de l'enfilade des salons d'apparat : la Salle de billard. Plantée au centre de la pièce, la table de billard, en acajou massif, retient l'attention. Le plateau repose sur 6 pieds ornés de pattes de lions, des têtes de lions permettaient de récupérer les billes descendues dans les trous (maison Gerderes). Superbe !!

    Château de Maintenon

      

    3e pièce de l'enfilade des salons d'apparat : la Bibliothèque, avec son mobilier en poirier noirci. Elle contient des ouvrages ayant appartenu à Madame de Maintenon et à la famille de Noailles.

    Château de Maintenon

     

    Ultime pièce de l'enfilade des salons d'apparat : la Galerie des Portraits, spectaculaire !! Inspirée de la Grande Galerie du château de Versailles et dédiée aux Noailles-Mortemart, c'est un peu un "album-photo" des grands hommes de la famille, dont elle retrace les faits d'armes depuis les Croisades. La déambulation conduit, tout au fond, au cénotaphe de la marquise de Maintenon.

    Château de Maintenon

     

    Petite chapelle abritant le cénotaphe de la marquise de Maintenon. 

    Château de Maintenon

      

     Dans le Salon aux papiers peints chinois... petit coucou.

    Château de Maintenon

     

    Les jardins à la française et l'aqueduc, vaste perspective.                                                                                                                                              C'est dans ce décor que Georges Lautner tourna, en 1981, la scène finale du "Professionnel" : sur le thème "Chi Mai" d'Ennio Morricone, on y voit Jean-Paul Belmondo, alias Joss Beaumont, tomber à terre, tué d'une rafale de mitraillette dans le dos alors qu'il s'apprêtait à monter en hélicoptère (pour revoir la scène, c'est ici).

    Château de Maintenon

     

    En 1682, Louis XIV s'est définitivement installé à Versailles. Pour alimenter les innombrables fontaines, cascades et bassins des jardins, le roi a besoin d'eau, beaucoup d'eau... Après avoir planché sur le défi, la toute jeune Académie des sciences créée par Colbert choisit de détourner le cours de l'Eure. Vauban supervise les travaux. Las ! 9 ans plus tard, la guerre de la ligue d'Augsbourg enterre ce chantier titanesque. Les travaux seront finalement abandonnés. 9 ans de labeur et 9 millions de livres engloutis !! Aujourd'hui vestige romantique indissociable du château, l'aqueduc de Maintenon s'inscrivait dans ce projet global. 

     Maintenon, un château en Eure-et-Loir

     

     Presque une île... 

    Château de Maintenon

     (Photos prises le 13 février 2022)


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  • La Malmaison, un air de Joséphine. 

     

    Petit château d'agrément passé par le jeu des mariages et successions entre les mains de diverses familles au fil du temps, la Malmaison est surtout connue pour avoir été la demeure de Joséphine de Beauharnais pendant 15 ans. Acheté par l'Impératrice le 21 avril 1799, mais repris en son nom par Napoléon qui en devint le véritable propriétaire, le château, de par sa proximité avec Paris, fut aussi le siège du gouvernement français pendant le Consulat. 

     

    Si le couple Napoléon/Joséphine y vécut des jours heureux, les choses se corsèrent quand l'épouse ne put donner à son mari l'héritier impérial tant désiré. Tiraillé entre ses sentiments et son devoir politique, l'Empereur prit la décision de divorcer. Divorce de raison pourrait-on dire... de raison d'État... Après leur séparation, Napoléon laissa la totale jouissance de la propriété à Joséphine qui décora le château avec raffinement, en fit son domaine de coeur, son cocon, son refuge. Elle y mourut le 29 mai 1814, à 51 ans.

     

    En 1815, la défaite de Waterloo scella la fin de l'épopée napoléonienne. Avant un exil sans retour vers Sainte-Hélène, l'Empereur vint en pèlerinage se recueillir une dernière fois sur les terres de sa bien-aimée. En dépit de leur séparation, il ne put jamais oublier Joséphine. 

     

    A la Malmaison, l'histoire intime étreint la grande Histoire. Pour peu qu'on prenne le temps de s'intéresser un minimum à ces 2 aspects, la visite gagne en profondeur. C'est ce que j'ai aimé lors de ma venue, me laisser envelopper par le souffle romanesque qui imprègne les lieux. Mais dans ce château-musée, j'ai aussi beaucoup aimé le mobilier. Un ensemble unique en France de meubles d'époque Consulat (1799-1804), aux lignes droites, où les aigles et les lions à la gloire de la Grande Armée s'acoquinent avec des sphinx directement inspirés de l'expédition en Égypte.

      

    Façade principale du château de Malmaison. L'entrée se fait par la véranda bleue.

    La Malmaison, un air de Joséphine.

       

    Façade, côté parc. 

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    Le château. Photo prise sous l'un des arbres remarquables du parc : le cèdre de Marengo.

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    A l'arrière du château, de chaque côté de l'entrée, sont placées des statues de centaures, reproductions de sculptures de la Villa Adriana à Tivoli. Ici, le centaure, âgé. Le thème du centaure est également repris dans le vestibule. 

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    Dans le vestibule, centaure jeune. 

    La Malmaison, un air de Joséphine.

       

    A droite du vestibule, la salle de billard. Restaurée dans le ton vert d'origine. Table en acajou, tabourets en X, typiques du style Empire, et sol carrelé en marbre noir et blanc. 

    La Malmaison, un air de Joséphine.

       

    A gauche du vestibule, la salle à manger. Même carrelage en marbre blanc et noir que le vestibule et la salle de billard (l'idée était d'ouvrir l'espace en faisant selon les besoins communiquer les 3 pièces). Dans la salle-à-manger, les tons sont très doux, pêche et vert pâle. Aux murs, 8 panneaux représentent des danseuses pompéiennes (Louis Lafitte). De pur style néoclassique, cette pièce témoigne de l'engouement suscité par les fouilles d'époque sur les sites de Pompéi et Herculanum.

    La Malmaison, un air de Joséphine.

      

    Salle du conseil des ministres. De 1801 à 1802, la Malmaison fut avec les Tuileries le coeur du gouvernement français. Séjournant de plus en plus souvent dans son château, Napoléon y fit aménager une pièce afin de réunir son conseil des ministres sans avoir besoin de se déplacer à Paris. La pièce, conçue en forme de tente militaire, rappelle le statut guerrier de l'Empereur. A droite, le portrait de Joséphine par François Gérard (original au Musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg).

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    La bibliothèque. Elle servait de bureau à Napoléon. Le plafond, peint de fleurs et d'oiseaux, s'inspire des décorations pompéiennes du Ier siècle. Meubles en acajou. Globe céleste de Nicolas-Constant Lemaire. Le mobilier est superbe, tout est dans le détail, comme le bureau dont les 4 pieds représentent des couples de lions ailés (maison Jacob).

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    Escalier menant au 1er étage, où étaient situés les appartements privés. Buste de Napoléon Ier signé Antonio Canova (reproduction).

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

    La chambre de l'Empereur.

    La Malmaison, un air de Joséphine.

     

     La chambre ordinaire de l'Impératrice.

    La Malmaison, un air de Joséphine

     

    La chambre à coucher de l'Impératrice. De forme ovale, entièrement drapée dans les tons rouge et or,  elle accueille un fastueux lit signé Jacob Desmalter. C'est dans ce lit que Joséphine s'est éteinte le 29 mai 1814. 

    La Malmaison, un air de Joséphine.

      (Photos prises le 22 novembre 2021) 

     

    A la mort de Joséphine, la Malmaison changea de nouveau plusieurs fois de mains au gré des successions, des ventes et des rachats, mais aussi des soubresauts de l'histoire. Tour à tour propriété de son fils Eugène, puis d'un banquier suédois, le château fut racheté par son petit-fils, Napoléon III pour être transformé en musée. Dégradé par l'occupation prussienne lors de la guerre de 1870, amputé de plus de 250 hectares, le domaine sera finalement sauvé de la ruine par le mécène Daniel Iffla, dit Osiris, qui après avoir confié la restauration du château à Pierre Humbert pour lui restituer l'aspect qu'il présentait sous le Consulat et le Premier Empire, le légua à l'État français avec l'ensemble de la collection napoléonienne qu'il avait constituée. Le château de Malmaison fait partie de la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais. 


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  • Château de Bournazel... en visite guidée...

     

    Situé dans le département de l'Aveyron, au centre d'un triangle Conques - Villefranche-de-Rouergue - Rodez, le château de Bournazel est vanté dans les guides comme l'un des rares exemples de château Renaissance en Occitanie. Renaissance ? Pas seulement, comme en atteste son histoire mouvementée.

     

    Cette histoire fut marquée par 2 familles puissantes : les de Mancip et les du Buisson, dont le Rouergue était le fief. Les de Mancip, seigneurs de Bournazel, érigèrent un premier château (XIe siècle) dont héritera l'une de leurs descendantes, Charlotte de Mancip. Son mariage avec Jean du Buisson, fils de banquiers toulousains et amateur de raffinement italien, scellera la construction sur le site d'un second château, au XVIe siècle. Mais les guerres de religion marquèrent un coup d'arrêt à l'édification du château Renaissance. De la forme carrée originellement prévue, seules 2 ailes seront construites. Fin XVIIIe, le château est incendié par des paysans révoltés contre les taxes seigneuriales. Classé MH en 1942, mais très endommagé, le château connaîtra dès lors divers propriétaires. Jusqu'aux propriétaires actuels, Gérald et Martine Harlin, qui en firent l'acquisition en 2007. Leur travail de restauration a été couronné en 2021 par le Grand Trophée Dassault Histoire et Patrimoine de la plus belle restauration. 

     

    Malheureusement, ce château privé n'est accessible qu'en visite guidée. Et ça, ça n'a jamais trop été ma tasse de thé. Obligation de se déplacer en groupe, de s'arrêter de salle en salle selon les instructions du guide, tous massés dans la même pièce, d'écouter studieusement, 1 heure durant, une abondance d'informations historico-artistiques... L'impression d'être piégée, sans pouvoir m'échapper. Ajouté à cela l'interdiction de faire des photos en intérieur. De quoi achever de me dépiter !! 

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    Le château de Bournazel.                                                                                                                                                                                                      Il suffit d'arriver sur site, la différence architecturale saute aux yeux. Clairement, 2 styles se côtoient : à gauche, la partie médiévale et ses 2 tours rondes, à droite, le château Renaissance. Agapanthes et citronniers ornent le grand bassin. 

    Château de Bournazel,

     

    Ces 2 ailes sont les 2 seules parties du château accessibles à la visite. Bien différentes l'une de l'autre, sur la façade principale (aile Est, à gauche), colonnes, pilastres et frontons s'équilibrent harmonieusement ; l'aile Nord, à colonnes jumelées, présente une galerie à arcades avec frises et mascarons évoquant l'Antiquité.

    Château de Bournazel,

     

    Le château de Bournazel est réputé pour la richesse iconographique de ses frises. 3e figure à droite, le dieu Jupiter.

    Château de Bournazel,

     

    2e personnage de la frise en partant de la gauche : sans doute une représentation de la gorgone Méduse.

    Château de Bournazel,

     

    Détails.

    Château de Bournazel... en visite guidée...

      

    Château de Bournazel,

      

    Château de Bournazel,

     

    Grande terrasse extérieure du château. Une photo sans personne, prise au bout de plusieurs minutes de patience...

    Château de Bournazel,

     

    Le jardin clos, vu de la terrasse. Les jardins du château de Bournazel se composent d'un verger jouxtant un jardin clos, à la française, divisé en 9 parterres et distingué "Jardin Remarquable" en 2019.

    Château de Bournazel,

     

     Le château vu du jardin clos. Du monde sur la terrasse...

    Château de Bournazel,

     

    Le labyrinthe.

    Château de Bournazel,

     

    Parfaite symétrie du décor. 

    Château de Bournazel,

      

    Bassin aux agapanthes avec, dans le fond, le mur de séparation entre jardin clos et verger. 

    Château de Bournazel,

     (Photos prises le 16 août 2021)


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  • Noël au château de Chambord... in extremis

     

    1er décembre 2019/5 janvier 2020...                                                                                                                          Ultime jour pour profiter des décorations dont s'est paré Chambord pour célébrer Noël et le passage à la nouvelle année. Sapins chargés d'oiseaux, de cages dorées, de boules et de rubans, de pendeloques, de masques vénitiens, le tout dans des harmonies de doré, de rouge et de vert. Ses plus beaux atours déployés face au spectaculaire escalier central à double révolution menant jusqu'aux terrasses.

     

    ► En 2019, grâce aux célébrations du 500e anniversaire de la Renaissance, le château de Chambord a connu une fréquentation record avec 1,13 million de visiteurs (+ 11,1 % par rapport à l'année précédente).

     

    Hall d'entrée, côté sud. De tous les sapins présentés dans le hall, c'est le plus spectaculaire, le plus chargé, le plus baroque !!

    Noël à Chambord... in extremis

      

    Noël à Chambord... in extremis

      

    Noël à Chambord... in extremis

      

    Noël à Chambord... in extremis

     

     Hall d'entrée côté est, petits et grands sapins devant l'escalier à double révolution.

    Noël à Chambord... in extremis

     

    A Chambord, la vedette, c'est aussi lui : l'escalier central à double révolution... Où l'on monte jusqu'aux terrasses chacun d'un côté sans jamais se croiser... 

    Noël à Chambord... in extremis

      

    Noël à Chambord... in extremis

     

    Noël à Chambord... in extremis

     

    Dans le hall d'entrée côté nord, une déco plus sobre...

    Noël à Chambord... in extremis

     (Photos prises le 5 janvier 2020)


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