-
Par Cécile Haristoy le 25 Novembre 2018 à 18:51
Mélancolie...
Promenade matinale sur les bords du Loiret. La rivière, encore toute enveloppée de brume...
Souvenir de ma promenade solo au petit jour... Enfin, "solo", pas tout à fait : dans cette nature encore somnolente, les foulques macroules (points noirs à la surface de l'eau) m'accompagnaient de leurs cris perçants. Et elles peuvent être vraiment bruyantes !!
Évanescence des petits matins d'automne...
(Photos prises le 25 octobre 2016)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 25 Novembre 2018 à 11:49
Le Musée des Beaux-Arts d'Orléans, en pleine mutation.
Le 17 septembre 2016, le Musée des Beaux-Arts d'Orléans inaugurait en présence de la télévision ses premières salles rénovées (9 au total), consacrées à l'art européen des XVIe et XVIIe siècles.
Volonté du maire, Olivier Carré, et de son adjointe à la Culture, Nathalie Kerrien (ancienne journaliste sur France 3 Centre), le chantier de modernisation du Musée des Beaux-Arts est un chantier d'ampleur, prévu pour durer jusqu'en 2019. Il a été confié à la jeune conservatrice, Olivia Voisin, en poste depuis le 8 décembre dernier. Une modernisation qui devenait urgente après les problèmes de climatisation ayant entraîné la détérioration de plusieurs chefs-d'oeuvre de la peinture au cours de l'été 2015.
Exit les anciens murs tristes et ternes, revêtus d'un blanc gris usé peu flatteur pour les tableaux. Place à des espaces colorés intelligemment décloisonnés. Nouvel accrochage, nouvel éclairage, nouvelle signalétique... une muséographie entièrement repensée, un résultat remarquable !!
Le nouveau parcours proposé au visiteur se décompose en 3 parties, chacune identifiée par une couleur différente : espace bleu, aux entresols, pour les écoles française et hollandaise ; espace vert, au 1er étage, pour le XVIIe siècle ; espace rouge, pour les salles du 2e étage.
Salles décloisonnées...
Espace vert, consacré au XVIIe siècle.
Espace rouge, consacré à l'Italie baroque.
(Photos prises le 17 septembre 2016)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 25 Novembre 2018 à 09:57
Mes Journées du Patrimoine 2016. A Beaugency, Couvent des Ursulines. Une heure pour saisir l'essence du lieu, le temps d'une visite.
Fondé en Italie en 1535 par sainte Angèle Merici pour l'instruction des filles et le soin aux plus démunis, l'ordre des Ursulines a fait son apparition en France en 1586.
A Beaugency, où il surplombe la Loire depuis le XVIIe siècle, au fil de l'histoire, le couvent fut tour à tour hôpital, hospice et maternité. Installées derrière ses hauts murs, une dizaine de sœurs y vivent encore en communauté, n'ouvrant leurs portes que 2 fois par an : en mai et septembre.
Avant de pénétrer dans le couvent, soeur Emmanuelle-Marie a demandé à chaque visiteur d'ouvrir son sac. Contexte d'insécurité oblige... Triste époque. Même si je comprenais, j'ai ressenti une vague impression de malaise à voir ainsi des religieuses transformées en vigiles.
Les religieuses assuraient elles-mêmes la visite, une visite très canalisée d'ailleurs. A un moment, j'ai voulu quitter le groupe pour faire une photo "hors itinéraire". J'avais repéré un petit pont en bois enjambant un cours d'eau. Joli sujet, me disais-je, et rien d'indiscret... Eh bien je n'ai eu le temps que de faire quelques pas avant qu'une religieuse, sortie de je ne sais où, me rappelle prestement à l'ordre. Adieu ma photo, je suis sagement rentrée dans le rang.
Cour de l'école maternelle et primaire Notre-Dame, mitoyenne au Couvent des Ursulines. L'ordre des Ursulines reste historiquement voué à l'instruction. Les bâtiments conventuels accueillaient autrefois un pensionnat de jeunes filles.
Notre-Dame de Consolation, très priée par les sœurs. La statue est en fait un moulage. L'original, don de la communauté ursuline de la ville à l'Union romaine, se trouve depuis 1904 à Rome. Les traits emprunts de douceur de la Vierge Marie et de l'Enfant rappellent la statue exposée dans l'Abbatiale Notre-Dame de Beaugency.
Cloître du couvent. Simplicité, dépouillement.
Et dans le cloître, une porte en bois marquée "Communauté". Mais là, on n'entre pas... Symbole d'un monde reclus. En passant devant, j'imaginais avec déférence ce qu'il pouvait y avoir... derrière.
Dans la partie ouest des bâtiments conventuels. Construite en bois de châtaignier, belle charpente en coque de bateau retournée.
Charpente en bois de châtaignier, toujours... et toujours ce même dépouillement.
Escaliers descendant au jardin. A cet endroit, une plaque clouée au mur indique que la première pierre du Couvent des Ursulines de Beaugency a été posée le 24 avril 1647.
Jardin du couvent (2 photos suivantes). Derrière le kiosque, on aperçoit des antennes en contrebas. Le couvent se situe dans la partie haute de la ville, avec vue sur la Loire.
La visite s'achève ici. J'aurais pu rester des heures dans ce jardin tranquille, loin du tumulte ordinaire, mais le temps de la visite de mon groupe était dépassé.
(Photos prises le 18 septembre 2016)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 25 Novembre 2018 à 09:02
Mes Journées du Patrimoine 2016. A Beaugency, visite de la tour César, ancien donjon de la ville.
Outre le clocher Saint-Firmin, qui culmine à 50 m dans le ciel de la cité médiévale, Beaugency abrite une autre tour impressionnante par ses proportions : la tour César. Moins haute (36 m) mais plus massive que le clocher Saint-Firmin, on ne peut manquer de la remarquer... même si elle a perdu beaucoup de sa splendeur passée, du temps où, altière vigie, elle protégeait le castrum contre l'ennemi.
Aujourd'hui en ruines, écroulée intérieurement, elle ne se visite que lors des Journées du Patrimoine.
Au pied de la tour César. La tour César correspond à l'ancienne tour maîtresse du château de Beaugency, autrement dit son donjon. Datée du XIe siècle, c'est un bel exemple d'architecture militaire médiévale. Incendiée lors des guerres de Religion, la tour a ensuite subi l'effondrement de ses voûtes en 1840 et est depuis complètement écroulée de l'intérieur.
Ici, la façade sur laquelle se situe l'escalier pour accéder à l'intérieur de la tour.
Vue de l'intérieur de la tour, à l'état de ruines. On distingue bien cependant les différents étages.
Vue de l'intérieur de la tour. Ouverte au sommet, le ciel est son plafond... En hauteur, la forme de l'ouverture varie en fonction de l'endroit où l'on se trouve en observant les ruines.
D'ici, en forme de coeur.
Étendard en main, Jeanne d'Arc, à l'assaut du donjon de Beaugency. Photo prise de la place Saint-Firmin, où une statue de la Pucelle a été édifiée en 1896.
Autre vue du donjon, de l'intérieur de la ville. Massif, écrasant, austère.
(Photos prises le 18 septembre 2016)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique