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Par Cécile Haristoy le 3 Décembre 2018 à 20:54
En balade sur les bords du canal d'Orléans, à Pont-aux-Moines. 2 maisons, 2 styles. Chacune à sa façon a attiré mon attention.
Il y a d'abord celle où la nature a repris ses droits.
Dans cette grande bâtisse délabrée, désertée par les humains, la végétation a repris ses droits et s'insinue partout, soulevant les ardoises, fissurant les murs. Le lierre grimpant... grimpe, ainsi qu'un délicat rosier fleuri. Mais en y regardant de près, on aperçoit des choses plus insolites, comme ce buddleia accroché en hauteur ou cet hellébore enlaçant la cheminée. Un petit arbre a même élu domicile dans la gouttière de toit !!
Vue d'ensemble.
Finalement, y aurait-il quelqu'un ?...
Et puis il y a la petite, bien à l'abri de son bosquet, où l'on n'est pas dérangé par les voisins.
(Photos prises le 17 mai 2017)
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Par Cécile Haristoy le 2 Décembre 2018 à 22:00
Alliance.
Un bloc de marbre de 2 tonnes et, 1 200 heures de travail plus tard... Le compagnon du devoir a réalisé son chef-d'oeuvre : "Alliance", l'anneau de Möbius de Morgan Rolland.
Tailleur de pierre pour la restauration des MH, Morgan Rolland a pris la route voilà 7 ans sur l'exigeant chemin des Compagnons du devoir. C'est à Cléry-Saint-André que son périple a pris fin, par la réalisation d'un chef-d'oeuvre, comme il se doit.
Guidés par la main patiente et appliquée du jeune artiste, ses ciseaux ont sculpté le marbre d'Arabescato, dégageant de la matière brute veinée de gris une allégorie belle et sobre de l'éternel recommencement et de la fraternité.
Oeuvre visible dans le jardin de la mairie de Cléry-Saint-André (Loiret).
(Photo prise le 4 mai 2017)
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Par Cécile Haristoy le 2 Décembre 2018 à 21:44
Ma visite chez les Hobbits... du Loir-et-Cher.
Fréquenté depuis l'Antiquité puis place prospère au Moyen Age, le village de Trôo, à mi-chemin entre Blois et Tours, est réputé pour ses habitations troglodytiques aménagées dans les trous (étymologie de Trôo) de l'escarpement rocheux.
Agrippés à la falaise de tuffeau, des escaliers abrupts permettent de se déplacer à travers les 3 niveaux du village, des 4 coins duquel partent d'agréables chemins de randonnée.
A voir : - les maisons troglodytiques - la croix en pierre (XIIe siècle) sur laquelle figure, en médaillon, saint Martin à cheval - la collégiale Saint-Martin. A l'intérieur, un émouvant chemin de croix signé de l'artiste Blanquefort. Dans le transept sud, une statue en bois de saint Mammès, datée du XVIe siècle, peu "appétissante" dans sa représentation... et dont je laisse aux curieux le soin de rechercher la légende... - la butte. On y accède par un chemin en circulade. De là-haut, vue à 360° sur la vallée du Loir et la campagne environnante.
Statue de saint Gabriel. A cet endroit, se trouvait l'église primitive du village.
Croix en pierre du XIIe siècle. Dans le médaillon, saint Martin à cheval.
Campagne environnante. De quoi inspirer un peintre...
Vue du sommet de la butte, avec les méandres du Loir.
La collégiale Saint-Martin.
Statue en bois de saint Mammès (XVIe siècle).
(Photos prises le 6 mai 2017)
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Par Cécile Haristoy le 2 Décembre 2018 à 20:56
Un géant terrassé...
Inséparable de son frère d'allée, il formait avec lui depuis près d'1 siècle une voûte romantique sous laquelle aimaient passer les promeneurs.Dans la nuit du 23 au 24 avril, ouvrant le sol autour de lui, l'un des 2 hêtres pleureurs du Parc Pasteur, à Orléans, s'est brutalement couché à terre, déraciné par le poids des ans alors même qu'apparaissaient les premières pousses de 2017.
Ces 2 hêtres pleureurs intimement mêlés, c'était un peu de mes années lycée, quand, ado, j'étudiais au lycée Jean-Zay, juste derrière le parc. Combien de fois suis-je moi-même passée sous leur arche?...
3 jours de travail ont été nécessaires aux bûcherons pour venir à bout du géant terrassé (à une moment de la coupe, sa silhouette ressemblait étrangement à celle d'un éléphant, autre géant...).
Après être passé dans la broyeuse, ne resta plus qu'un tas de petit bois dont j'ai "volé" quelques copeaux pour les emmener chez moi, en souvenir...
Photo prise en 2015. Les 2 hêtres pleureurs, leurs branches intimement mêlées...
Premières pousses de printemps...
Indispensable périmètre de sécurité autour des travaux dans cet environnement public très fréquenté. En arrière-plan, le lycée Jean-Zay.
Hêtre pleureur ou éléphant ?... Un géant terrassé.
Ne resta plus qu'un tas de petit bois...
(Photos prises les 24,25 et 26 avril 2017 + 1 photo de 2015 des 2 hêtres pleureurs)
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