1er avril 2018. Dimanche de Pâques à l'abbaye de Fleury.                                                                                    2. Le portail nord. 

Portail nord (fin XIIe siècle) aux colonnes sculptées de personnages de l'Ancien Testament.

Portail nord. Détail du tympan... autrefois polychrome.                                                                                                                                                Le Christ en majesté y est représenté entouré des 4 Évangélistes et d'un cortège d'anges sculptés sur les voussures.

(Photos prises le 1er avril 2018)

1er avril 2018, dimanche de Pâques à l'abbaye de Fleury.

Situé sur la portion du Val-de-Loire inscrite au Patrimoine de l'Unesco et sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (Via Turonensis), le village de Saint-Benoît-sur-Loire, à une trentaine de km d'Orléans et à 5 km de Germigny-des-Prés, est réputé pour abriter un trésor de patrimoine religieux ligérien : l'abbaye de Fleury.

L'essentiel de l'édifice, commencé au XIe siècle, est de pur style roman, mais certaines parties plus tardives arborent des caractéristiques gothiques bien visibles. Éclatant mélange des styles dans la nef, en particulier, où l'on glisse harmonieusement de l'arc plein cintre à l'arc brisé. A voir, la tour-porche (partie la plus ancienne de l'abbaye) avec ses chapiteaux racontant l'Apocalypse ; le portail nord et son superbe tympan ; le chœur pavé de marbre polychrome, avec la sépulture du roi capétien Philippe Ier et une admirable iconostase ; la chapelle dans laquelle Max Jacob venait prier ; la crypte, abritant les reliques de saint Benoît.

Que l'on soit en quête de spiritualité ou non, le lieu, habité par une communauté de moines bénédictins, dégage beaucoup de sérénité. L'atmosphère est porteuse, un silence recueilli y règne... 1000 ans d'histoire religieuse en Val-de-Loire, l'abbaye de Fleury est une pure merveille !!

1. Tour-porche et chapiteaux.

Calme ligérien. Plutôt que de se garer sur le parking de l'abbaye, préférer laisser la voiture en bord de Loire pour rejoindre à pied Notre-Dame-de-Fleury.

En approche, à travers champs.

Arrivée à l'abbaye... L'imposante silhouette carrée de la tour-porche se dresse sur la place du village.                                                                Splendeur de l'art roman, elle a été construite en pierre du Nivernais, directement acheminée par la Loire.

Sur la place, la tour-porche à 2 niveaux fait office de narthex. Massive, soutenue par des piliers cruciformes, c'est la partie la plus ancienne de l'abbaye (XIe siècle). Ses chapiteaux racontent le Livre de l'Apocalypse.

Les 54 chapiteaux de la tour-porche ont été restaurés en 2006. Beau travail... mais ça manque encore un peu de patine...

Un chapiteau de la tour-porche.

Un autre, avec les Cavaliers de l'Apocalypse.

Et un autre encore.

(Photos prises le 1er avril 2018) 

Sur la rivière Loiret, un couple de foulques en pleins travaux de construction du nid.                            Se faire discrète, pour profiter du spectacle...

La femelle, installée sur le nid en construction, l'architecture au fur et à mesure...

... avec les branchages de différents calibres que le mâle sélectionne et lui apporte en d'incessants allers/retours. 

(Photos prises le 16 mai 2017) 

Le Bouillon, source du Loiret.

En partie prisonnier de galeries souterraines karstiques, c'est au coeur du Parc Floral d'Orléans que sourd le Loiret. Avec ses 13 km de long, c'est l'un des plus petits affluents de la Loire. 

Né dans l'écrin verdoyant de grandes feuilles de pétasite, il clapote en légers bouillonnements avant de s'en aller rejoindre les eaux du fleuve royal...  

Parc Floral d'Orléans, en approche du site du Bouillon.

Le Bouillon se dévoile dans son écrin de feuilles de pétasite. 

 Clapotis en surface...

En route vers son destin... 

(Photos prises le 16 mai 2017)