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Par Cécile Haristoy le 24 Novembre 2018 à 22:29
Mes Journées du Patrimoine 2016. A Beaugency, visite du clocher Saint-Firmin, point culminant de la ville.
Une heure dans la file d'attente, 190 marches à monter... Mais au sommet, la récompense... Panorama à 360° sur la cité médiévale.
Clocher Saint-Firmin. Au commencement était une antique église Saint-Firmin, construite au XIe siècle. Détruite pendant les guerres de Religion, puis reconstruite à la fin du XVIe siècle, cette deuxième église a de nouveau été détruite au cours de la Révolution. Il ne reste aujourd'hui que ce clocher sans église.
Au sommet du clocher, vue panoramique sur la Loire et la tour César. Imposant donjon daté du XIe siècle, la tour César était la tour maîtresse du château de Beaugency, ancienne demeure des seigneurs de la ville.
Au sommet du clocher, vue panoramique sur le viaduc ferroviaire de la ligne Paris-Bordeaux, la tour de l'Horloge et le bâtiment de la Caisse d'Épargne (classé aux Monuments Historiques), place du Docteur-Hyvernaud.
Au sommet du clocher, vue panoramique sur le pont franchissant la Loire entre Beaugency (rive droite) et Lailly-en-Val (rive gauche).
La charpente du clocher Saint-Firmin.
Sur une poutre de la charpente, 2 pigeons juvéniles serrés l'un contre l'autre.
Une cloche du carillon. Le carillon du clocher Saint-Firmin est connu pour sonner 3 fois par jour (à 8 H, midi et 19 H) les notes de la célèbre chanson devenue comptine : "Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendôme", composée au XVe siècle pour le dauphin, Charles VII, qui avait perdu toutes ses terres, à l'exception de celles mentionnées dans la chanson.
Vue d'ensemble du clocher Saint-Firmin. Haut de 50 m, il s'agit d'un clocher-porche, sous lequel passait autrefois une rue allant de la Loire à la place du Marché.
190 marches pour arriver tout là-haut...
Autre vue du clocher Saint-Firmin.
Vestige d'un chapiteau sur les murs du clocher.
Porche du clocher Saint-Firmin, avec son portail en "anse de panier".
Sous le porche : armoiries XVIe siècle de la famille de Longueville, rameau orléanais de la branche des Valois.
(Photos prises le 18 septembre 2016)
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Par Cécile Haristoy le 24 Novembre 2018 à 21:30
Saint-Fiacre 2016 à l'église Saint-Marceau.
Fêtes de la Saint-Fiacre à l'église Saint-Marceau d'Orléans. Où l'on a vu avec étonnement se côtoyer sainte Thérèse et un empilement d'arrosoirs...
Comme chaque année depuis 1806, la corporation de Saint-Fiacre célèbre son saint Patron. Jardiniers, pépiniéristes et maraîchers, des élèves de l'École d'Horticulture du quartier, ainsi que de nombreux bénévoles, composent pour l'occasion des décors bucoliques pleins de fantaisie, mêlant fleurs, fruits et légumes. Beaucoup de parapluies aussi cette année puisque l'eau était au coeur de cette 210e édition.
Une édition 2016 dédiée à l'eau, qui a bien failli ne jamais voir le jour à cause... de l'eau. Les inondations du mois de juin ayant noyé les serres de Saint-Cyr-en-Val dans lesquelles poussaient les plantes destinées au fleurissement, il a fallu repenser complètement les décors et repartir à zéro pour réaliser en 2 mois ce qui devait l'être en 9 !!
Finalement, les Fêtes de la Saint-Fiacre ont bien eu lieu. Elles se sont tenues les 26, 27 et 28 août. Merci à toute l'équipe, professionnels et bénévoles !!
La "mascotte" de cette 210e édition.
Vue d'ensemble, avec les parapluies multicolores pour célébrer l'eau, thème de 2016.
Fleurissement du chœur avec ses jeux de lumière et l'imposante roue à eau haute de 2,50 m.
Saint Fiacre, entouré d'une abondance de fleurs, fruits et légumes.
Dans le "jardin de Sainte Thérèse" : fleurs, empilement d'arrosoirs et petit moulin.
Que peuvent bien se raconter ces deux-là ?...
Mélange des genres contestable...
Lianes, pompons et ampoules. Ce portique de lumière installé dans le chœur passe du bleu au vert, au rose, au jaune, au rouge, au violet...
Le thème de l'eau, toujours, avec cette cruche fleurie. Et dans toute l'église, des messages d'Évangile liés à l'eau attendent le lecteur : "Si tu savais le don de Dieu, et celui qui te demande à boire." "Qui est donc ce Jésus ? Un prophète ou plus qu'un prophète ?".
La chaire, avec son baldaquin de parapluies et de pompons.
Des parapluies partout dans la nef.
Chapelet de parapluies sous les voûtes.
Sainte Jeanne d'Arc, icône de la ville d'Orléans, elle aussi fleurie.
Gros plan sur le fleurissement autour du tabernacle... Profusion de fleurs et de couleurs.
Le porche d'entrée annonce la couleur : parapluies et couronnes de fleurs.
(Photos prises le 26 août 2016)
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Par Cécile Haristoy le 19 Novembre 2018 à 21:48
Apicultrice et artiste. Elle troque sa combinaison et son chapeau à voilette contre un tablier de peintre...
Élise Pioger est apicultrice à Coulmiers dans le Loiret. Propriétaire de quelque 300 ruches, cette amoureuse de la nature utilise la cire de ses abeilles pour créer ses tableaux. Elle l'épure, y ajoute des pigments puis travaille la matière au fer, à chaud.
Ses sources d'inspiration ?... Une plume, un nid, une feuille, une fleur... Une oeuvre charmante et sensible.
Expo vue à l'été 2016, Résidence du Parc des Mauves (Huisseau-sur-Mauves).
"L'Épouvantail"
"Nid douillet"
"Mésange"
"Chardons"
"Plume"
"Le miroir aux escargots"
"La feuille givrée"
"L'arbre"
(Photos prises le 11 juillet 2016)
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Par Cécile Haristoy le 18 Novembre 2018 à 18:50
Planté là dans le champ. Il finira bien par servir...
Jour de pluie quasi ininterrompue aujourd'hui sur le département du Loiret. Encore un !!! On aurait pu rêver mieux comme solstice...
Il faut bien reconnaître que l'enrouleur en lui-même n'a rien de folichon. C'est l'ensemble qui m'a séduite. Le bleu, le vert, l'orange. Et cet imposant objet, expression du travail agricole, en attente dans son champ sous un ciel moutonné de cumulus.
(Photo prise le 19 juin 2016)
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