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Par Cécile Haristoy le 17 Novembre 2018 à 17:10
Au soleil et sous la grisaille, un actinidia (arbuste à kiwis) étale ses lianes chargées de fruits au sommet d'un mur à Mareau-aux-Prés.
Mais dans ce post s'est glissé un intrus qui manque de vitamines... Le reconnaîtrez-vous ?...
Au soleil...
Sous la grisaille...
Et là ?... Ce n'est pas un kiwi, même si à première vue on pourrait le croire... C'est une boulette de posidonie roulée par les vagues.
(Photos prises les 17 février et 15 mars 2016)
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Par Cécile Haristoy le 17 Novembre 2018 à 11:24
Saint-Fiacre 2015 à l'église Saint-Marceau.
Il faut parfois être attentif au détail photo qui prouve que l'on est bien dans une église...
Historiquement dédié à l'horticulture, le quartier Saint-Marceau accueille cette année la 209e édition des Fêtes de la Saint-Fiacre, le saint patron des jardiniers.
Emmenés par la Confrérie de Saint-Fiacre, des dizaines de bénévoles élèves de l'École d'Horticulture du quartier, pépiniéristes, maraîchers et arboriculteurs ont composé d'étonnants tableaux champêtres en légumes, fruits et fleurs. Les murs, les voûtes, l'orgue, le chœur, la chaire... une profusion végétale mise en valeur par de beaux jeux de lumière.
Thème de cette 209e édition : la musique.
Façon Arcimboldo : la Reine Hortense. Son visage est composé d'hortensias, son buste de monnaie-du-pape et sa jupe de feuilles de lierre.
Orné d'une guitare et de notes de musique géantes, le clocher de l'église Saint-Marceau donne le la à la 209e édition des Fêtes de la Saint Fiacre.
La chaire, "empomponnée"...
Une harpe et un piano droit jouent de concert dans l'abside.
Jaune, puis rose, puis vert, puis bleu... Au-dessus du portail, le grand orgue en voit de toutes les couleurs.
Saint Fiacre en haut de son échelle.
Dans le chœur, un panier débordant de victuailles... Donnés par les maraîchers locaux, les légumes seront offerts par les moines de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire après les festivités.
Un mélange hétéroclite... Tubas, légumes et fruits pour célébrer la Saint Fiacre en musique.
A gauche, le galeux d'Eysines, une variété de potiron recouvert de verrues qui ne le rendent pas forcément attrayant... Il est pourtant délicieux !!
Un saxophone... prêt à jouer "Petites Fleurs" ?... ♪♪♫♫♪
Clef de sol et notes de musique. Une ligne de portée traverse la nef.
(Photos prises le 28 août 2015)
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Par Cécile Haristoy le 17 Novembre 2018 à 09:35
Musée des Beaux-Arts d'Orléans.
Fondé en 1797, le Musée des Beaux-Arts d'Orléans est l'un des plus anciens musées français de province.
Zoom sur quelques uns des chefs-d'oeuvre exposés (Clouet, Philippe de Champaigne, Van Dyck, Bruegel le Jeune, Velasquez, Van Ruisdael, Boucher, Greuze, Fragonard...) et sur la riche collection de pastels qu'il abrite (Quentin de La Tour, Chardin...), la deuxième de France après celle du Louvre.
"Autoportrait aux bésicles", Jean-Siméon Chardin (1773). Chef-d'oeuvre de la Salle des Pastels, ce Chardin a été acquis par le musée en 1991.
"Portrait de Madame Restout en coiffure", Quentin de La Tour (1738). En 1823, Orléans ne dispose pas de son propre musée. Florizel Louis de Drouin, comte de Rocheplatte, maire de la ville, et son adjoint, le comte de Bizemont, lancent un appel pour inciter leurs administrés à donner certains de leurs tableaux. Il y eut énormément de dons... Ainsi naquit le musée d'Orléans (cas unique en France). La tradition perdure de nos jours. Ce pastel, estimé à 500 000 €, provient d'un leg d'Henriette Valois en 2011.
"L'Abbé Réglet, homme de lettres", Quentin de La Tour" (1769).
"Portrait de Charles de France, Monsieur d'Angoulême", Jean Clouet (1524).
"Portrait du Dauphin, futur Louis XIV", Philippe de Champaigne (vers 1642-1643).
"Tête de vieil homme", Anton van Dyck (vers 1615-1616).
"L'Embarquement des animaux dans l'Arche de Noé", Jan II Bruegel, dit Le Jeune (vers 1610-1620).
"L'Apôtre Saint Thomas", Diego Velasquez (vers 1620)
"Le troupeau sur la passerelle", Jacob van Ruisdael (vers 1650-1655).
"Le Moulin de Quiquengrogne à Charenton", François Boucher (vers 1750-1760).
"Portrait de Marie-Anne Léger de Sorbet née Lecomte", Jean-Baptiste Greuze (1759).
"Jeune femme montrant son petit enfant", Jean-Honoré Fragonard (vers 1761-1765).
"Portrait de Madame de La Rivière en Diane chasseresse", Johann Hiensius (1779).
(Photos prises le 6 août 2015)
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Par Cécile Haristoy le 17 Novembre 2018 à 08:47
Une climatisation défaillante et... 40 000 € de travaux de restauration.
Au 2e étage du Musée des Beaux-Arts d'Orléans, une dizaine d'huiles sur bois des XVIe et XVIIe siècles sont barrées de bandelettes blanches. Des pansements en papier japon destinés à limiter l'effritement de la peinture (restauration prévue cet automne).
Stigmates de la chaleur et des variations d'hygrométrie : des bandelettes de papier japon contiennent les fissures sur une dizaine d'huiles sur bois du Musée des Beaux-Arts d'Orléans.
"L'Adoration des mages". Bartolomeus Bruyn le Vieux.
La plus précieuse de la dizaine d'huiles sur bois abîmées par la chaleur : "Vierge à l'Enfant, Saint Jean-Baptiste Enfant et Saint Joseph". Antonio Allegri, dit Il Corregio (Le Corrège. Vers 1522).
"Vierge à l'Enfant, Jésus en trône, Saint André et Saint Jacques". Pietro Negroni (1555).
"Vierge à l'Enfant Jésus, Saint Joseph et Sainte Catherine de Sienne". Girolamo del Pacchia (vers 1520).
"Coupe de raisins et de pêches". Roelof Koets dit Le Vieux (vers 1636).
"La Forge de Vulcain". Marteen van Heemskerk.
(Photos prises le 6 août 2015)
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