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Par Cécile Haristoy le 15 Novembre 2018 à 07:39
Forêt alluviale, le fouillis végétal... Un exemple à la pointe de Courpain, confluence de la Loire et de l'un de ses plus petits affluents, le Loiret.
Milieu vivant fragile et menacé, de plus en plus rare en France, la forêt alluviale présente des caractéristiques liées à sa situation particulière près des cours d'eau. Rien d'exceptionnel en soi... Il faut juste prendre son temps, observer et se laisser imprégner par l'esprit des lieux. Alors, la magie opère et mille détails se révèlent.
La confluence... le bout du chemin... Pointe de Courpain : le Loiret, à gauche, vient se jeter dans la Loire.
Le Loiret, dans ses derniers mètres.
La Loire, bientôt grossie des eaux du Loiret.
Mais la Loire, au début de la promenade, on ne la voit qu'à travers les trouées végétales, plus ou moins denses.
Le sentier, longé à droite par la Loire : 2,6 km jusqu'à la confluence. Il se situe sur la réserve naturelle de Saint-Mesmin, créée en 2006 et protégée par un arrêté de biotope.
Type de forêt devenu le plus rare en France, la forêt alluviale est un écosystème qui abrite de nombreuses espèces de plantes épiphytes, mousses, lierre, et lianes notamment.
Lierre et lianes... Le lierre monte jusqu'au sommet des plus grands arbres et les recouvre entièrement.
Le milieu est laissé à son évolution naturelle. La végétation peut se développer à son aise, ce qu'elle fait, il faut bien le dire, de façon un peu anarchique... De très nombreuses lianes. Ça vrille et s'entortille dans tous les sens. Un royaume pour les apprentis Tarzan !!
En avançant sur le sentier, certains arbres arrêtent le regard... comme celui-ci, au premier plan à droite sur la photo, avec ses racines adventives courant sur le tronc.
En approchant...
En approchant encore...
Autre caractéristique de la forêt alluviale : le bois mort n'est pas ramassé. Les arbres morts grouillent de vie. Laissés en place, ils font le bonheur des insectes xylophages et finissent grevés de trous.
Chenille du bombyx de la ronce. Se rencontre à l'automne. Toute noire, pourvue de poils urticants brun-rougeâtres, elle peut atteindre jusqu'à 8 cm. La branche de bois mort sous elle présente de nombreuses traces de galeries creusées par des insectes xylophages.
Base d'un tronc en décomposition.
Le même arbre, en contre-plongée canopée..
Le bois en décomposition héberge aussi de nombreux champignons, comme ces polypores à bord joliment festonné.
Des p'tits trous, des p'tits trous... Graphiose de l'orme.
Au sol, mon regard est attiré par ces grandes feuilles... qui me font plus penser à une plante d'intérieur qu'à toutes celles peuplant cette forêt. Il s'agit de feuilles d'arum d'Italie.
Bizarrement contorsionné.
Au milieu de tous ces arbres et de toutes ces lianes... un masque énigmatique.
Le masque, de plus près... paréidolie. Fin de ma promenade à la pointe de Courpain.
(Photos prises les 7 et 30 novembre 2015)
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Par Cécile Haristoy le 14 Novembre 2018 à 20:43
Abbatiale Notre-Dame de Beaugency. Statue de la Vierge à l'Enfant, une émotion.
1er novembre 2015. Visitant pour la 1ère fois l'abbatiale Notre-Dame, je suis restée longtemps devant cette statue toute simple, avant d'en détacher mon regard et de poursuivre la visite.
La statue de la Vierge à l'Enfant se situe dans la chapelle de la Sainte-Vierge, face au chœur et au baptistère.
(Photos prises le 1er novembre 2015)
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Par Cécile Haristoy le 14 Novembre 2018 à 20:19
Huisseau-sur-Mauves, dans le département du Loiret. Petit village, beau patrimoine.
Situé à la limite entre Val-de-Loire et Petite Beauce, Huisseau-sur-Mauves compte moins de 1 700 habitants, les Uxellois.
C'est autour de son château que le village s'est peu à peu construit, quand les premiers habitants venaient chercher refuge auprès du seigneur des lieux.
Dans la configuration actuelle, le château et son enceinte dominent le centre-bourg. Y sont adossés les vestiges de la première église Saint-Pierre-aux-Liens. Le tout forme un ensemble imposant, d'un réel intérêt patrimonial.
Sur la place du village, l'entrée du château, flanquée de 2 grosses tours rondes au toit à poivrière (XVe siècle). Le château est habité et ne se visite pas. Propriété de la famille de Robien, il n'a jamais quitté la lignée depuis le XVIIe siècle.
Adossés au mur d'enceinte du château, les vestiges de l'ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens. Son nom fait référence à l'épisode de la vie de Saint Pierre, prisonnier à Jérusalem. Plusieurs églises en France portent ce nom, dont 7 en Ardèche et 3 dans l'Aisne.
Façade principale de l'ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens. Au-dessus du porche, on distingue une niche dans laquelle est sculptée une coquille, témoin de la situation de l'édifice sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Détail de la niche avec la coquille.
Les fonts baptismaux... devenus jardinière.
Clocher de l'ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens.
Clocher de l'ancienne église avec les vestiges du mur Nord et le château.
Vue du jardin du presbytère. A gauche, le clocher. A droite, le mur Nord divisé en arcades séparées par 3 ensembles de colonnes à chapiteaux.
Chapiteaux ornant les colonnes du mur Nord (3 photos suivantes).
L'église actuelle Saint-Pierre-aux-Liens (1899). Comme le château et les vestiges du premier édifice, elle se situe sur la place du village. Malgré un intérêt patrimonial plus limité, elle abrite une belle chapelle des morts de 14-18 décorée de peintures émouvantes.
Le Pèlerin. Statue en bois peint (XVIIe siècle).
Chapelle des morts de la grande Guerre. Des peintures murales émouvantes, malgré leurs couleurs un peu passées.
Chapelle des morts de la Grande Guerre. Panneaux de gauche : "Le Calvaire" et "Le Sacrifice".
Chapelle des morts de la Grande Guerre. Panneaux de droite : "Avant la bataille" et "Noël du captif".
(Photos prises le 12 novembre 2015)
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Par Cécile Haristoy le 14 Novembre 2018 à 07:44
Beaugency, nonchalante ligérienne dominée par la tour César.
Située dans le département du Loiret, à 30 km d'Orléans, la tranquille petite ville de Beaugency livre à la flânerie du promeneur sa double identité, médiévale et ligérienne. De pas en pas, on se laisse séduire par son charme pittoresque et les vestiges de son prestigieux passé historique.
Le donjon, la Loire : 2 facettes de la ville en 2 X 5 clichés.
Le donjon carré (ou tour César). Imposant témoin de la domination des seigneurs de la ville au XIe siècle, il s'élève à 35 m dans le ciel balgentien.
S'il permit au temps de sa prestance de préserver Beaugency des envahisseurs, en surveillant notamment l'accès de la ville par le pont sur la Loire, il ne reste aujourd'hui du donjon que des ruines. Privé de sa toiture lors d'un incendie durant les Guerres de Religion, l'intérieur a été entièrement détruit après l'effondrement des voûtes au XIXe siècle.
Massif et austère.
Plus riant avec quelques feuilles de vigne que l'automne a rougies.
Le donjon, vu des rives de Loire.
Le pont de Beaugency, l'un des plus anciens sur la Loire.
Au crépuscule.
Pour ceux qui ont de bons yeux, on aperçoit au loin les cheminées de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux.
(Photos prises le 1er novembre 2015)
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