• "55 jours, 55 nuits". Et la chanson de Michel Sardou qui me trotte dans la tête...                                    C'est aussi le nombre exact de jours qu'a duré le confinement.

     

    11 mai 2020. Dé-confinement !!                                                                                                                            

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    J'avais bien l'intention de savourer cette liberté toute fraîchement retrouvée (qui, en plus, tombait un jour de congé pour moi, chouette). L'idée était de partir en virée pour la journée, de pouvoir marcher sans contrainte et de profiter de la nature au printemps. 

     

    Seulement voilà, pour cette journée de déconfinement, le département du Loiret avait été placé en vigilance orange pluies  par Météo France... prévision qui s'est avérée parfaitement exacte. Des rideaux d'eau  !! (et 6°C au thermomètre). J'ai dû revoir mes ambitions de liberté à la baisse. C'est ainsi que la virée de la journée s'est transformée en promenade de 2-3 heures... en voiture...

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    Enfin, comme aurait dit l'autre : "Il vaut mieux qu'il pleuve aujourd'hui plutôt qu'un jour où il fait beau"... (l'autre, c'est Pierre Dac). Je vous laisse méditer... 

      

    Une seule photo pour illustrer cette "promenade", prise à travers le pare-brise dégoulinant de pluie, dans les bois entre Mézières et Cléry. Une voiture arrive en face, feux allumés... Ambiance flou artistique. 

    55 jours, 55 nuits...

     

    Pour mettre un peu de fantaisie dans la frustration de cette journée, j'ai testé la retouche photos avec des effets de filtre.                          ► Ci-dessous, filtre "sauna".  

    55 jours, 55 nuits...

     

     ► Ci-dessous, filtre "sunscreen" (mon préféré des 2).

    55 jours, 55 nuits...

    (Photo prise le 11 mai 2020, plus 2 retouches)


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  • Parc du château de Vendôme.                                                                                                                                    Dans les couronnes jaunes de phlomis fruticosa, "L'Espoir déçu".                                                                    Cette statue en fonte, allégorie de la tristesse, est l'oeuvre d'Antoine-Aubin Durenne (XIXe siècle).

      

    "L'Espoir déçu"

     

    A la mode antique, vêtue d'un fin drapé...

    "L'Espoir déçu"

      

    Bras croisés, tête baissée... Songeuse parmi les fleurs jaune vif de phlomis fruticosa (également appelé sauge de Jérusalem).

    "L'Espoir déçu"

      

    Après l'averse... Perlant au menton, une larme de pluie glisse sur sa peau métallique...

    "L'Espoir déçu"

     (Photos prises le 10 juin 2019)


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  • Antidote à la morosité : une promenade nature au sortir de l'hiver.

     

    Après ces longues semaines léthargiques de lumière atone et de branches dénudées, l'hiver touche à sa fin, enfin. Vert tendre des jeunes pousses, rose pimpant des grosses fleurs de magnolia, jaune soleil des forsythias. Adieu grisaille, la nature reprend des couleurs et c'est fou ce que ça fait du bien !!

     

    La température est relativement clémente, sous un ciel changeant. Pour ma première balade nature de la saison, je suis partie marcher sur les bords du Loiret, à Olivet. Cela faisait longtemps que je n'y étais pas allée. L'endroit est calme, apaisant. D'une rive à l'autre, les sentiers piétonniers, découverts ou en sous-bois, longent la rivière sur laquelle glissent de nombreux canards, cygnes et foulques. Les hautes silhouettes de moulins habités parfaitement restaurés ainsi que de petits garages à bateaux ponctuent la balade. 

     

    Début de la balade : le Loiret, vu du parc du Poutyl. Une légère brise plisse l'onde sous un ciel moutonneux. 

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Les pluies abondantes de cette fin d'hiver ont gonflé les eaux du Loiret. 

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Sérénité du paysage.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Derrière la grille d'entrée du Moulin du Bac, le magnolia et le saule pleureur, voisins de jardin, colorent le paysage en rose pimpant et vert tendre. Ils prennent toute la place et l'on ne voit qu'eux !! Au loin, la route monte vers le sentier des Tacreniers.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Une vue sur la rivière depuis le sentier des Tacreniers (1). Les rameaux de 3 grands saules en pleurs frôlent l'eau ennuagée.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Autre vue sur la rivière depuis le sentier des Tacreniers (2). De hauts conifères, quelques feuillus encore déplumés, quelques autres déjà en fleurs et les 3 grosses boules jaunes des saules pleureurs : avant de me remettre en route, pause contemplative devant ce très beau mix végétal.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

        

    La promenade pédestre fait une boucle et me voilà sur l'autre rive, côté sentier de la Fosse-Marion.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Pas le jour à marcher avec des chaussures en toile... Les sentiers étaient gorgés d'une eau boueuse légèrement patinoire tandis que, par endroits, le Loiret avait des allures de petite mangrove.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Vue arrière du Moulin du Bac depuis le sentier de la Fosse-Marion. En fin de balade, le ciel s'est considérablement ennuagé. Autre ambiance, une beauté mélancolique.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

     

    Les branches tombent au ras de l'eau. Sur la rivière, les foulques macroules poussent de petits cris stridents.   

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

      

    Sous une lumière plus hiver que printemps.

    Antidote à la morosité... Une promenade nature au sortir de l'hiver

     

    Et pour finir, toujours utile à rappeler.

    Antidote à la morosité : une promenade nature au sortir de l'hiver...

      (Photos prises le 7 mars 2020)


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  • Bonneval, l'église Notre-Dame.

     

    Dédiée à la Vierge Marie, l'église Notre-Dame de Bonneval est contemporaine de la cathédrale de Chartres. Si les parties basses du chevet témoignent du style roman de la fin du XIIe siècle, l'essentiel est de pur style gothique primitif. Rare au nord de la Loire, une coupole coiffe le chœur de l'édifice.

     

    Autre rareté, la nef est occupée par des rangées de bancs-clos, comme on en rencontrait autrefois dans les campagnes. L'église Notre-Dame abrite également un très bel orgue. Juché sur une tribune, il a été construit au XIXe siècle par l'abbé Victor Tronchet, qui était à la fois prêtre et facteur d'orgue. Un escalier en colimaçon grimpe jusqu'à lui. 

     

    Nef de l'église Notre-Dame : succession de rangées de bancs-clos en chêne, à l'arrière, et rangées de chaises, à l'avant. A gauche, statue de Sainte Anne avec la Vierge Marie enfant.

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Orgue de l'église Notre-Dame, juché sur une tribune, et son escalier en colimaçon. De chaque côté de l'orgue, 2 grands tableaux : "La multiplication des pains" et "Jésus chez Simon le lépreux". Dommage qu'ils soient placés si haut... difficile de les apprécier d'en bas...

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Escalier menant à l'instrument.

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Contrepoids de l'orgue. 

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Mgr Claude-Hippolyte Clausel de Montals, un auguste personnage... La plaque de la statue le renseigne ainsi : "Né à Coussergues (Aveyron) le 5 avril 1769. Originaire du diocèse de Rodez. Prédicateur du Roi, aumônier de la duchesse d'Angoulême. Grand Maître de l'Université. Ministre des Affaires Ecclésiastiques et de l'Instruction Publique. Sacré évêque de Chartres le 22 août 1524 à Paris en la chapelle du séminaire Saint-Sulpice. Démissionne le 1er janvier 1853. Décède le 4 janvier 1857. Inhumé à Chartres, en l'église Saint-Martin-au-Val."

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    2 photos suivantes : sur le sol en pierre, "vitraux" de l'église Notre-Dame.

    Bonneval, l'église Notre-Dame

      

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    2 photos suivantes : des statues de saints, naïves et simples, mais touchantes à leur façon. Saint Laurent (représenté avec un grill). Diacre du pape Sixte II, il périt en martyr au IIIe siècle lors des persécutions chrétiennes de Valérien. C'est le Saint patron des pauvres et des cuisiniers et rôtisseurs.

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Saint Georges (représenté armé de l'épée avec laquelle il terrassa le dragon). Officier de l'armée romaine, il est mort en martyr au IVe siècle lors des persécutions chrétiennes de Dioclétien. C'est le saint patron des gens du voyage et des scouts.

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     

    Plus d'excuses pour ne pas donner... ;-)

    Bonneval, l'église Notre-Dame

     (Photos prises le 7 juillet 2019)


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