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Meung-sur-Loire, un riche passé médiéval.
Situé sur le tronçon du Val-de-Loire inscrit à l'Unesco, Meung-sur-Loire (département du Loiret) abrite un remarquable patrimoine architectural. Les bras des Mauves serpentent de canaux en canaux à travers les petites rues du bourg et les anciens moulins. Une invitation à la flânerie...
Face au Mail, un bras des Mauves recouvert d'un tapis de petites fleurs blanches. A cette saison, les renoncules aquatiques prolifèrent sur les eaux à faible courant des Mauves. A droite, vestige de l'ancien mur d'enceinte.
Dans le fond, le Moulin de la Fontaine, ancien moulin à farine.
La rue Jehan-de-Meung. Principale rue commerçante, la rue Jehan-de-Meung abrite de nombreuses maisons à pans de bois et colombages et des commerces de bouche de qualité.
La Halle accueille le marché tous les dimanches matin. Derrière se dresse le clocher de la Collégiale Saint-Liphard, ainsi nommée en hommage au moine ermite, cousin de Clovis, qui assainit les marais au VIe siècle.
La petite place du Tertre... Y'a pas qu'à Paris...
Les hauts murs du château de Meung-sur-Loire. François Villon, poète malandrin auteur de "La Ballade des Dames du temps jadis" et de "La Ballade des Pendus", y croupit dans ses geôles avant d'être gracié par Louis XI.
Rue du Pont-Branlant. Cette ruelle moyenâgeuse débouche sur la rue Jehan-de-Meung. On peut y voir la "Bougrerie", maison datant du XVe siècle.
La "Bougrerie", rue du Pont-Branlant (inscrite aux Monuments Historiques).
Une rue typique, pavée, tranquille : la rue du Puits-Chauveau.
Quand Meung-sur-Loire s'appelait Magdunum... Vestige de l'enceinte fortifiée du Moyen Age... On entrait dans la ville par 4 portes. La Porte-d'Amont est la seule encore debout.
Au 22 rue Porte-d'Amont, une des plus vieilles maisons de Meung-sur-Loire (inscrite aux Monuments Historiques).
Rue Porte-d'Amont. Une maison à la façade en bois joliment ouvragée. Le propriétaire des lieux fut ébéniste d'art... ceci explique cela...
Autre visage de Meung-sur-Loire : dans le haut de la rue Porte-d'Amont, des commerces désaffectés...
Le long de la Chaussée des Mauves...
Le "Relais Louis XI", restaurant gastronomique en bord de Loire. Plaque à la mémoire de Jeanne d'Arc, qui délivra Meung en 1429 et passa une nuit entre ces murs.
(photos prises le 15 juin 2015)
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Au Parc Pasteur d'Orléans, 2 hêtres pleureurs sont intimement mêlés...
Une voûte végétale très romantique, appréciée des promeneurs.
Classés "arbres remarquables", ces 2 Vénérables au feuillage dense unissent leurs branches pour former un passage en voûte dispensant une ombre bienfaisante.
L'allée passe sous le feuillage...
Un tronc robuste...
De part et d'autre de l'allée, les branches se rejoignent...
(photos prises le 5 juin 2015)
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"Un parc en France/Petit morceau de mon enfance..." ♫ ♪ ♫ ♪ ♫
Poumon vert d'Orléans, le Parc Pasteur abrite quelques beaux spécimens d'arbres remarquables, notamment hêtres pourpres et hêtres pleureurs.
Le parc a été baptisé en hommage à Louis Pasteur, biologiste du XIXe siècle dont les travaux sur la fermentation ont permis de sauver l'industrie vinaigrière d'Orléans.
Parmi les arbres remarquables que le parc abrite, ce majestueux hêtre pleureur.
Autre remarquable : ce hêtre pourpre.
Au centre du parc, le bassin surmontée par la "Source humaine", signée Félix Charpentier (1858-1924). A la fois grotte et sculpture, cette oeuvre en marbre de Carrare a été convoyée dans 8 caisses depuis l'Italie.
Détail de la "Source humaine". On doit aussi au sculpteur Félix Charpentier le "Jeune Faune" du Parc Monceau, à Paris. Voici le lien : http://paris1900.lartnouveau.com/paris08/parc_monceau/statues/stat_faun1.htm
Au nord-est du parc, près du carrousel Pernin, cette porte du XVIIe siècle a vécu plusieurs vies... Vestige de l'ancienne chapelle Saint-Samson des Jésuites (détruite en 1848), elle a ensuite servi d'entrée à l'ancien cimetière Saint-Vincent.
"Le Premier Toit" (détail). Oeuvre de Maxime Real del Sarte (1888-1954). Blessé à la bataille de Verdun et amputé de l'avant-bras gauche, l'artiste n'en continua pas moins à sculpter de la seule main qui lui restait...
"Le Premier Toit" (1922). Un homme et une femme agenouillés illustrent le principe de la clef de voûte, base de toute architecture. En arrière-plan, le lycée Jean-Zay.
Hêtre pourpre.
"L'Homme au loup", marbre de Georges Jacquot (1794-1874). Parmi les œuvres célèbres de ce sculpteur natif de Nancy, la statue colossale du roi Stanislas Ier, place Stanislas.
Tortueux...
Le parc Louis-Pasteur fut dessiné en 1927 sur les plans du paysagiste orléanais Édouard Gitton. Il se situe dans le centre-ville. En arrière-plan, la cathédrale Sainte-Croix. Un cimetière occupait les lieux jusqu'à la fin du XIXe siècle.
"La Sculpture". Oeuvre en marbre de Léon Fagel, natif de Valenciennes (1851-1913).
Perspective, non loin du bassin. L'orage monte... Il est temps de rentrer...
(photos prises le 5 juin 2015)
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Le château du Clos Lucé.
Élégant château en briques roses et tuffeau. Le bâtiment, à 2 étages, est construit en équerre de part et d'autre d'une tour d'angle octogonale abritant un escalier à vis. Le château fut acquis par la famille Saint-Bris en 1855.
Détail sur la tour d'angle octogonale.
Au-dessus de la porte de communication entre la chambre de Léonard de Vinci et la chambre de Marguerite de Navarre, fragments de peinture d'époque, motifs volutes et feuilles d'acanthe.
Chambre de Marguerite de Navarre. Sœur aînée de François Ier à l'esprit brillant, protectrice de Ronsard et Clément Marot, elle fut très impliquée dans la vie religieuse et culturelle de son temps.
Chambre Marguerite de Navarre. Lit à baldaquin de la première Renaissance, table en marqueterie ivoire et ébène.
Chambre de Marguerite de Navarre. Au sol, les carreaux de terre cuite portent le "M" de Marguerite de Navarre.
Salon XVIIIe siècle. Baignée de lumière, la pièce aurait servi d'atelier à Léonard de Vinci. Lustre de Venise, tapisseries d'Aubusson évoquant l'histoire de Renaud et Armide et la prise de Jérusalem par les Turcs, sièges Louis XV recouverts de tapisseries illustrant les Fables de La Fontaine.
Le Petit Salon. Commode du XVIIIe siècle en marqueterie illustrée d'étendards de nacre et d'ivoire ayant appartenu à Loménie de Brienne, ministre de Louis XVI. Fontaine en faïence représentant le dieu du Vin, Bacchus.
Grande salle Renaissance, ouvrant sur la Cuisine de Léonard de Vinci, au fond.
Grande salle Renaissance. Tapisserie des Flandres de la fin du XVIIe siècle racontant la chasse de Diane, en lien avec les grandes chasses de François Ier dans la forêt d'Amboise.
Grande salle Renaissance. Siège de la Renaissance espagnole recouvert de cuir de Cordoue.
Porte de communication entre la Grande salle Renaissance et la Cuisine de Léonard de Vinci. Dans le cadre à gauche de la porte, acte de vente par lequel le roi Charles VIII devient propriétaire du Clos Lucé pour 3 500 écus.
Au sous-sol, la Salle des Maquettes. En fait, 4 salles, dédiées au Léonard de Vinci ingénieur, dans le domaine du génie militaire, civil, de la mécanique, de l'optique, de l'hydraulique, de l'aéronautique. Les maquettes ont été réalisées par IBM. Ici, balance hygrométrique : pour mesurer le taux d'humidité de l'air, on mettait du sel dans un plateau, alors que l'autre était équilibré. Si le temps s'humidifiait, le plateau de la balance chargé de sel s'inclinait.
(photos prises le 18 août 2014)
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