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Blanc, rose, jaune... pétales d'hiver.
En promenade au jardin...
Dans le sous-bois. Casqués de blanc, les perce-neige, comme une armée de petits soldats...
Feuillage vernissé, corolle tout en froufrous : le camélia.
Un narcisse et sa larme de pluie...
(photos prises le 24 février 2015)
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Balade estivale à Yèvre-le-Châtel.
Charmant village du Gâtinais baigné par la Rimarde (sous-affluent de la Seine par l'Essonne), Yèvre-le-Châtel, unique village du Loiret labellisé "Plus beau village de France", abrite une riche patrimoine historique et architectural avec notamment un impressionnant château-forteresse datant du XIIIe siècle et 2 églises, dont l'église Saint-Lubin, à ciel ouvert.
Félicitations aux "Compagnons de la Châtellenie", qui font un remarquable travail de mémoire et de conservation du patrimoine !!
Le village fait aussi la part belle aux artistes contemporains. Dans un curieux télescopage des époques et des genres, le visiteur peut admirer au détour d'une rue, dans l'église Saint-Gault ou une salle du château, des œuvres ultramodernes... quelque peu détonantes.
Une rue du village, partout joliment fleuri. Victor Hugo tomba sous le charme romantique du lieu, qu'il visita en août 1834 en compagnie de Juliette Drouet.
Forteresse médiévale de Yèvre-le-Châtel. La tour de garde couronnée d'un drapeau.
Zoom sur les épaisses murailles. On aperçoit nettement l'arc brisé. Témoin du perfectionnement militaire de l'époque, cette voûte en pierre qui courait tout le long des murs reliait les 4 tours entre elles et empêchait qu'elles ne s'écroulent sous les boutoirs des béliers.
Au pied du château, vue sur la tour de Garde.
Entrée des visiteurs par la tour de Garde. On distingue bien l'ensemble du système de défense : assommoir, herse et la porte à 2 vantaux, qui était renforcée par 2 grosses barres dont on voit encore les logements.
Vue sur la porte charretière du haut de la tour de Garde.
Vue sur les ruines de l'imposante forteresse, construite sous le règne de Philippe Auguste.
Au loin, l'église Saint-Lubin.
Chemin de ronde, courtines et tour de Garde.
Vue plongeante sur le chemin de ronde, qui permettait de passer d'une tour à l'autre.
Église Saint-Gault, vue de la tour Nord-Est.
Du haut de la tour Nord-Est, panorama sur les paysages du Gâtinais. C'est l'époque de la moisson.
L'église à ciel ouvert Saint-Lubin (du nom d'un ancien évêque de Chartres)... jamais achevée.
Portail principal.
Jeu de perspectives.
Le cimetière ancien et son alignement de croix métalliques.
La croix hosannière sur son socle octogonal en pierre. C'est au sommet des 6 marches que le prêtre bénissait le buis le dimanche des Rameaux en chantant "Hosanna".
Rue de la Basse-Cour, une étonnante grille en acier signée de l'artiste Jean-Yves Gosti. Inspirée de l'iconographie religieuse médiévale, la grille présente une galerie de drôles de personnages découpés au chalumeau.
(Photos prises le 25 juillet 2014)
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Le donjon de Fréteval.
A proximité de la paisible vallée du Loir, l'imposant donjon de Fréteval.
Lieu emblématique de l'antagonisme tenace entre la France et l'Angleterre des Plantagenêt, c'est dans ces murs qu'eut lieu la bataille de Fréteval (1194) entre le roi de France Philippe-Auguste et le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion. Défaite française. Philippe-Auguste y perdit ses archives et surtout ses sceaux royaux. C'est de cette époque que date la fonction de "garde des sceaux".
Actuelle propriété du comte Sixte de La Rochefoucauld, le château de Fréteval passa successivement aux mains de plusieurs familles illustres, parmi lesquelles : les Orléans-Longueville, les Bourbon-Condé, les Luynes et les Montmorency-Laval.
Le donjon en pierres, largement éboulé, représente l'unique vestige du château construit au XIe siècle. Il est inscrit aux Monuments Historiques.
Visite un jour de printemps qui hésitait entre soleil et pluie. Le ciel changeant passait du gris au bleu au cours de la visite.
Le donjon de Fréteval (Loir-et-Cher).
Une longue faille déchire le mur en deux.
Vue d'ensemble en arrivant sur le site.
A noter, l'apparence étonnamment différente de ces ruines suivant l'endroit où l'on se trouve en se promenant en ronde autour du donjon. Ici, dans sa partie la plus massive et imposante.
Un autre angle de vue...
Encore un angle de vue. Comme des monolithes dressés vers le ciel...
Intérieur du donjon. Les différents étages sont bien apparents.
A l'intérieur, au plus près...
(Photos prises le 30 mai 2014)
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Loches, cité royale en Touraine (2).
Construite au bord de l'Indre sur un éperon rocheux, la cité de Loches offre le double visage de son histoire royale : médiévale et Renaissance. De fait, elle abrite non pas 1 mais 2 châteaux !! Pas mal pour une petite ville de quelque 6 500 habitants.
La découverte commence par l'ensemble fortifié moyenâgeux, dominé par un impressionnant donjon de 36 m de haut construit au XIe siècle. Puis l'on poursuit à pied à travers de jolies rues pavées. Petite marche de quelques centaines de mètres... pour un bon en avant de 5 siècles, jusqu'au Logis Royal. C'est le château Renaissance. D'un château l'autre, plane le souvenir de Charles VII et de sa Dame de Beauté, Agnès Sorel. De Jeanne d'Arc, de Louis XI, d'Anne de Bretagne et des ses 2 rois de maris : Charles VIII et Louis XII.
Le logis royal
Arrivée au Logis royal. Changement radical d'époque et de style architectural par rapport à la forteresse médiévale. 3 femmes ont marqué l'histoire des lieux : Jeanne d'Arc, Agnès Sorel et Anne de Bretagne.
Quelques pas le long de l'allée jouxtant le Logis royal jusqu'à un panorama sur la ville. Au fond, la tour Saint-Antoine. A droite de l'édifice, la tour ronde, dite tour Agnès Sorel, qui permet d'accéder à la terrasse et la partie plus récente du Logis royal.
Sculpture de chien au niveau des escaliers d'accès au Logis royal.
Façade du Logis royal. Première partie construite sous le règne de Charles V au XIVe siècle. On note les marques du caractère défensif de l'époque, avec échauguettes d'angle et chemin de ronde.
Dans le Logis royal, salle Jeanne-d'Arc. C'est dans cette salle que Jeanne d'Arc rencontra le Dauphin, futur Charles VII, en 1429 après la victoire d'Orléans et le convainquit de se rendre à Reims afin d'y être sacré roi de France.
Au sol, une plaque atteste de l'entrevue entre la Pucelle et le Dauphin.
Cabinet de travail d'Anne de Bretagne.
Tour Agnès Sorel.
Dans la tour Agnès Sorel, vitraux représentant le roi Charles VII en médaillon et la fleur de lys, emblème de la royauté.
Dans la tour Agnès Sorel, vitraux représentant la favorite du roi Charles VII en médaillon et ses initiales (AS), mêlées à celles du roi.
Terrasse du Logis royal. Partie agrandie par Louis XII et ses successeurs, dans le prolongement du premier corps de logis. Le style gothique flamboyant annonce la Renaissance. De château défensif, le Logis royal devint un rendez-vous de chasse très prisé des Valois.
(Photos prises le 23 novembre 2013)
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