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Par Cécile Haristoy le 13 Novembre 2018 à 21:56
Un marécage, un homme et le travail de presque 30 années vie...
L'Arboretum des Prés de Culands, à Meung-sur-Loire...
Jardin privé que son propriétaire, Pierre Paris, a récemment ouvert au public dans le cadre d'un week-end "Couleurs d'automne", l'arboretum des Prés de Culands (labellisé "Jardin remarquable") abrite une collection de plus de 500 variétés de houx, unique en France, mais aussi de nombreux érables, clématites, bambous, hostas, alstibes... qui s'épanouissent en bordure de Mauves.
Quand on sait que ce magnifique jardin de 2 hectares constitué d'îlots reliés entre eux par des ponts de bois n'était à l'origine qu'un marécage couvert de broussailles, on mesure avec admiration le travail effectué depuis l'achat du terrain en 1987.
Après 30 ans d'efforts et d'attention, l'heure de la retraite a sonné. Pierre Paris a mis son jardin en vente. Une page se tourne...
"Acer palmatum" pour les botanistes, mais plus simplement, un érable. De l'autre rive, on ne voit que lui !!
Pour ces journées portes ouvertes "Couleurs d'automne", il était temps... les arbres sont déjà bien déplumés...
(Photos prises le 8 novembre 2015)
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Par Cécile Haristoy le 12 Novembre 2018 à 07:32
Promenade champêtre en septembre... ma moisson de photos.
Un ciel, un champ, une fleur... Ne me demandez pas pourquoi... L’œil s'arrête parfois sur un détail...
J'ai suivi ce chemin, entre Loire et champs...
L'automne offre à la Loire un cadre flamboyant.
Chocolat de la terre labourée et pistache des prés, sous le couvercle d'un ciel chargé.
Automne.
Il ne restera bientôt plus sur les branches que les boules de gui...
Toute ébouriffée, la clématite des haies.
Un courtil en bord de Mauves. Pimpant avec sa guirlande rubis.
Trompettes blanches du vénéneux datura.
Après le toxique datura, voici l'inoffensive linaire, très commune dans les champs.
Elle pousse sur les sols incultes... Les arceaux de la vipérine.
Avant de les voir, on les entend : parmi les mouettes, une colonie de gravelots fort bruyants !!
La Loire, lisse et paisible à cet endroit.
L'index pointé vers le ciel...
(Photos prises le 3 octobre 2015)
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Par Cécile Haristoy le 11 Novembre 2018 à 19:54
En cette fin de mois d'août, les voilà de retour... Éphémère, c'est pas une vie !!
La nuit dernière, comme chaque année à la même période, des nuées d'éphémères ont envahi le pont de Meung-sur-Loire. Au matin, on les retrouvait morts par dizaines de milliers sur le tablier...
S'il y a bien des êtres vivants qui poussent à la modestie, ce sont les éphémères. Situés à la base de la chaîne alimentaire, ces frêles insectes ailés ne sont sur Terre que pour servir de casse-croûte aux maillons suivants, eux-mêmes ne pouvant se nourrir puisque mère Nature ne les a pas dotés de bouche, ni de tube digestif... Après avoir passé 99,9 % de leur vie au stade larvaire aquatique, dévorés par un grand nombre de prédateurs (araignées, chauves-souris, oiseaux, poissons, libellules...), au terme d'une vingtaine de mues successives, les voilà devenus adultes. Mais pas le loisir d'en profiter longtemps, quelques heures seulement... juste le temps de se reproduire !!
(Photo prise le 21 août 2015)
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Par Cécile Haristoy le 4 Novembre 2018 à 18:58
Les 2 visages du château de Meung-sur-Loire. Une affaire d'évêques...
En entrant dans le domaine, voici le château tel qu'il se présente passées les grilles... A l'époque où la ville s'appelait encore Magdunum et jusqu'à la Révolution, le château de Meung-sur-Loire fut la résidence des évêques d'Orléans.
Commençons par une petite promenade dans le parc de 7 hectares... Cyclamens sur un lit de feuilles mortes.
Au fond du parc, une quinzaine de ruches. Les ouvrières s'activent...
La Collégiale Saint-Liphard, vue du belvédère du Pavillon de musique situé au fond du parc.
Remontons le cours de l'histoire... Tout commence avec Saint Liphard, proche parent de Clovis, qui assainit les Mauves, à Meung, au VIe siècle. A sa mort, l'évêque en place fit édifier autour de la tombe du Saint homme un monastère qui devint collégiale.
Les tours Manassès. Adossées au clocher de la Collégiale Saint-Liphard, on remarque 2 grosses tours féodales. Elles représentent les vestiges du premier château bâti au XIIe siècle par l'évêque Manassès de Garlande.
Rapidement, les 2 tours se révèlent trop exiguës... Au siècle suivant, l'évêque Manassès de Seigneulay racheta des terres au chapitre et fit édifier, à une cinquantaine de mètres, un nouveau château.
La façade ouest, élégante et raffinée. En faisant le tour, on arrive à une façade si différente qu'il est difficile d'imaginer qu'il s'agit du même château. Rose, souriante, encadrant la cour d'honneur, elle date du XVIIIe siècle et a été construite pour l'évêque Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville, qui souhaitait faire du château sa résidence d'agrément.
Mais le château de Meung-sur-Loire et ses 131 pièces, c'est aussi d'importants travaux de restauration. Notamment, la toiture...
Sous la charpente, des cuvettes...
Le plafond de l'herboristerie...
Belvédère du Pavillon de musique dans lequel Monseigneur Jarente de La Bruyère donnait jadis des fêtes très courues. Il ne reste que des ruines...
Et pour finir sur une note champêtre, petit clair-obscur sur les cyclamens du parc...
(Photos prises le 29 août 2015)
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