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Par Cécile Haristoy le 18 Novembre 2018 à 21:54
Collégiale Saint-Liphard.
Petite église au plan tréflé, la Collégiale Saint-Liphard est un élément majeur du patrimoine architectural de Meung-sur-Loire. Avec son imposant clocher surmonté d'une flèche en pierre, la tour Manassès sur laquelle elle est adossée et l'austère façade médiévale du château quelques mètres en arrière, elle appartient à un superbe ensemble monumental en plein coeur de ville.
Vue d'ensemble de la grande Nef, depuis le chœur jusqu'au portail Ouest.
Il nous accueille à l'entrée... C'est le plus grand bénitier du département. Encastré dans le mur, il mesure 1,20 m de haut.
Visible juste à côté du grand bénitier, une imposante fresque représente Saint Christophe (datée du XVIe siècle).
Dans la chapelle Saint Joseph. A gauche : statue de Saint Antoine de Padoue. Un saint pour lequel j'ai une affection particulière. A droite : statue de Sainte Jeanne d'Arc.
Chapelle Saint Joseph : vitrail de Sainte Jeanne d'Arc.
Chapelle Saint Joseph, l'actualité nous rattrape... Une photo à la mémoire du Père Jacques Hamel, sauvagement assassiné à 86 ans, en pleine messe, dans son église de Saint-Étienne-de-Rouvray. Ses obsèques avait lieu ce jour même...
Le chœur. A voir : stalles du XIXe siècle. "Couronne de lumière" signée Goudji. Maître-autel en bois entièrement sculpté dans la masse. Sépulture de Monseigneur de Guélis (XVIe siècle). Ensemble de 12 vitraux.
Plan rapproché sur la "Couronne de lumière". Réalisé en fer forgé, argent, pierre de Marmara et verre antique par le sculpteur-orfèvre géorgien Goudji, cet imposant luminaire (5 m de haut, 2,50 m de diamètre) suspendu à la croisée d'ogives ne coiffe le maître-autel de l'église de Meung-sur-Loire que depuis 2004.
Devant le maître-autel, sépulture de Monsieur Germain de Guélis, 103e évêque d'Orléans.
Médaillon du maître-autel, représentant le sacrifice d'Isaac. L'autel en bois, entièrement sculpté dans la masse, sans clou ni cheville, a été commandé à des artistes italiens du faubourg Saint-Antoine.
3 des 12 vitraux du sanctuaire. A gauche, Saint Pierre. Au centre, Saint Liphard, en évêque (il ne l'a pourtant jamais été !). A droite : Saint Marc.
De part et d'autre du chœur, 2 piliers arborent à quelques mètres au-dessus du sol un culot décoré d'une tête. Culot de gauche à tête d'animal. Culot de droite à visage humain.
Chapelle de la Vierge. Vue d'ensemble. Vierge à l'Enfant en marbre (XVIe siècle). Vierge à l'Enfant, plan rapproché.
Chapelle de la Vierge : la "Virgo Potens" (Vierge Puissante). Datée de 1577, elle provient de la chapelle Saint-Hilaire où un vigneron du marais l'aurait sauvée pendant la Révolution.
Dans le transept Sud, ensemble de peintures murales datant de 1943.
Détail des peintures murales du transept Sud. Au centre, Saint Liphard. A gauche et à droite, scènes bucoliques.
Chapelle du Sacré-Cœur. A voir : rouleaux de la voûte reposant sur des culots sculptés. 2 châsses en bois doré (XVIIe siècle). Statue de Sainte Thérèse de Lisieux. "Piscines" creusées dans la pierre.
Chapelle du Sacré-Cœur : les 2 culots sculptés de la voûte.
Chapelle du Sacré-Cœur : statue de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Une sainte que j'aime beaucoup...
Détail de la statue de Sainte Thérèse.
Chapelle du Sacré-Cœur : à gauche, châsse de Saint Baudèle, martyr orléanais du IIIe siècle. A droite, châsse de Saint Denis et de ses compagnons.
Chapelle du Sacré-Cœur : piscine à ablutions creusée dans la pierre.
A gauche de la chapelle du Sacré-Cœur, 2 petites chapelles, plus modestes, aux entrées ornées de très belles grilles en fonte (début XVIIe siècle, classées).
Chapelle Saint Crépin. Et le voilà, Crépin !! Belle statue en pierre polychrome datée de 1577.
Chapelle Saint Crépin : gros plan sur l'une des grilles en fonte.
A côté de la chapelle Saint Crépin, une autre petite chapelle. Elle abrite la châsse de Saint Liphard et de très beaux fonts baptismaux.
Gros plan sur les grilles en fonte de la 2e chapelle.
Dans la 2e petite chapelle : plan rapproché sur les grilles en fonte, les fonts baptismaux et la châsse de Saint Liphard.
Gros plan sur la châsse de Saint Liphard (début XVIIe siècle). En bois doré, elle contient un coffre plus ancien qui renferme les reliques de Saint Liphard, ainsi que celles des Saints Théodemire et Urbice.
En hauteur, sur le pourtour, d'intrigantes petites portes en bois (3 au total). Celle-ci se trouve au-dessus de la chapelle Saint Joseph.
Une deuxième petite porte au-dessus de la chapelle de la Vierge (à gauche) et la 3e (à droite) au bout de la grande Nef, à hauteur de l'orgue.
Clef de voûte polychrome. Ornée de 2 initiales. L'interprétation est difficile : IS ? ou peut-être LS ? pour Saint Liphard ?...
La chaire et sa dentelle de bois. Elle date de 1890.
La chaire. Gros plan sur les représentations de Saint Liphard, au centre, Saint Pierre à sa gauche et Saint Nicolas à sa droite, avec les enfants qu'il a sauvés.
Derrière la chaire, un sarcophage sanglé de bleu... Découvert en plusieurs morceaux au pied du clocher en 1991, il est daté de la seconde moitié du VIe siècle.
Gros plan sur le sarcophage.
En levant les yeux, au-dessus du sarcophage, un chapiteau parmi les mieux conservés de la Collégiale.
2 autres chapiteaux. A gauche, le chapiteau dit "de la dispute". On y voit un châtelain en venir aux mains avec un vigneron... mais plus de tête du vigneron au-dessus de la tige métallique. A droite, le chapiteau dit "le Jongleur".
Culot sculpté.
Dans la nef Sud, gros plan sur le culot sculpté d'un rouleau de voûte. La voûte sur laquelle est sculpté ce culot est en appui direct sur la tour Manassès du XIIe siècle.
Au bout de la grande Nef, Saint Pierre et Saint Paul (XVIIe siècle). Retrouvées en 1966, ces 2 statues étaient enterrées sous le narthex de l'ancienne église saint-Pierre. A gauche, Saint Pierre. Sa statue a plus souffert de l'outrage du temps...
Tout au bout de la nef Sud, une modeste porte en bois, toujours ouverte... Dessus, un bout de papier avec ce message : "Laissez la porte OUVERTE pour éviter moisissures".
Passée la porte... la pièce souffre effectivement d'un sérieux problème d'humidité... Ici , une autre piscine à ablutions.
Toujours dans cette même pièce, au mur, un bout de papier fléché indique : "A voir"... Et l'on découvre dans un renfoncement ce beau vestige d'un chapiteau sculpté.
Comme la base de ces piliers composés, toute la partie Ouest de la Collégiale est touchée par des problèmes d'humidité...
Et pour ce qui est du dallage de la grande Nef, ça n'est pas mieux...
Dalles cassées, effritement, affaissements... trous, comme préviennent ces bouts de papier jaune posés au sol.
Et pour finir la visite, encore 2 vitraux. A gauche, vitrail représentant l'église Saint-Pierre, ancienne église de Meung-sur-Loire, qui fut détruite au cours de la Révolution. A droite, dans une chapelle de la nef Sud, vitrail datant de l'an 2000, réalisé par les Ateliers Michel Petit et le peintre François Legrand.
(Photos prises le 2 août 2016)
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Par Cécile Haristoy le 18 Novembre 2018 à 18:38
Juin pluvieux, soleil timide... Balade messicole entre 2 averses.
Coquelicot-rubis taillé en solitaire... Parmi ces milliers de coquelicots fleuris dans les champs, pourquoi choisit-on de photographier telle fleur plutôt que telle autre ?... La course des nuages dans le ciel, le vent qui dispose les pétales, les gouttes de pluie qui perlent sur les épis... La nature chorégraphie tout cela !!
Ciel mouvant, étendue fleurie.
Éclaircie fugitive. Le soleil illumine, la pluie irise... Ce fut cela pendant toute la balade.
Un ciel façon "couvercle" de Baudelaire... sans le spleen qui va avec...
Ronde champêtre...
Fouillis d'épis... Jaunes ou encore vertes, les orges et leurs longues barbes.
(Photos prises le 14 juin 2016)
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Par Cécile Haristoy le 18 Novembre 2018 à 18:08
Meung-sur-Loire boit la tasse... Des rues pavoisées pour l'été mais ce n'est pas franchement la fête...
Rue Jehan-de-Meung, principale rue commerçante du village. La "rivière" charrie une eau boueuse qui se joue des barrages de sacs remplis de sable...
Un bras des Mauves. A Meung-sur-Loire, ce n'est pas la montée de la Loire qui a provoqué les inondations après les pluies diluviennes de ces derniers jours, mais celle des Mauves, résurgences de la nappe phréatique de Beauce.
En prévision...
La vague monte...
Rue du Général-de-Gaulle. Une ancienne poissonnerie à Meung. Des rues transformées en rivière, mais pas encore en... océan.
(Photos prises le 1er juin 2016)
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Par Cécile Haristoy le 18 Novembre 2018 à 15:58
Tout en rondeur et truculence, les saynètes drolatiques de Christian Vassort.
Galerie "L’Oeil vagabond", à Meung-sur-Loire.
Né en 1955 à Chateaudun, Christian Vassort a fait des études d'architecture à Nantes puis est passé par l'Institut d'Art Visuel d'Orléans. Il vit aujourd'hui à Saint-Jean-de-La-Ruelle, dans le Loiret.
"Anne". Christian Vassort
"Fraternité". Christian Vassort.
"L'Homme au bouquet de fleurs". Christian Vassort.
"Trio". Christian Vassort.
"Firmin, Jean et les autres". Christian Vassort.
"Carotte et Framboise". Christian Vassort.
"Les Costo's". Christian Vassort.
"Hip-Hop Bee-Bop". Christian Vassort.
"Trémolo danse". Christian Vassort.
(Photos prises le 15 mai 2016)
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