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Par Cécile Haristoy le 8 Décembre 2018 à 21:32
Été 2017, mes vacances en Bretagne.
Le phare d'Eckmühl, sentinelle de la côte finistérienne... ou les faits d'armes d'un maréchal d'Empire en terre bavaroise.
Inauguré à la pointe de Saint-Pierre en 1897, le phare d'Eckmühl doit son nom à la marquise de Blocqueville. Généreuse donatrice, c'est elle qui finança en grande partie sa construction, à la condition expresse que le géant de granit porte le nom de son père, le maréchal Louis-Nicolas Davout, élevé au titre de "prince d'Eckmühl" par Napoléon après sa victoire sur les Autrichiens dans le village bavarois du même nom.
Le phare n'a plus de gardien depuis le 19 octobre 2007. Avec une portée de 23,5 milles (environ 40 km), du haut de ses 66 m, il veille de façon totalement automatisée à la sécurité des marins empruntant les routes autour de Penmarc'h, dans ces parages dangereux de la côte finistérienne.
Ouvert au public, le phare d'Eckmühl accueille chaque 26 août la "Montée du phare d'Eckmühl", compétition initiatrice des courses verticales, consistant à gravir le plus vite possible ses 307 marches en colimaçon. Record à battre : 46,54 secondes, soit un peu plus de 6 marches/seconde.
En toute modestie, je crois que je vais d'abord commencer par m'entraîner avec les marches de la maison... ;-)
Le mur d'enceinte est entièrement recouvert de fresques illustrant des scènes de la vie bigoudène au XIXe siècle, travail d'un collectif de peintres amateurs pour le centenaire du phare en 1997. Exposées au vent et aux embruns, leurs couleurs ont passé.
La lanterne. Un balcon bordé d'une rambarde en fait le tour. Peinte en blanc et surmontée d'une coupole ornée de têtes de lions et de feuilles d'acanthe, elle contient l'appareil optique (2 lentilles de Fresnel).
Tout près du phare d'Eckmühl, le sémaphore. Adossé à la chapelle Saint-Pierre, il a été mis en service en 1862.
(Photos prises le 7 août 2017)
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Par Cécile Haristoy le 8 Décembre 2018 à 20:03
Été 2017, mes vacances en Bretagne.
Fin de terre et grand bol d'air au cap Sizun : pointe du Van et pointe du Raz.
Saillies du cap Sizun séparées l'une de l'autre par le baie des Trépassés, les pointes du Van et du Raz s'avancent dans la mer d'Iroise, face à l'île de Sein. Au Nord, la pointe du Van (avec sa chapelle Saint-They) est la plus sauvage des 2. C'est de là que s'offre la plus belle vision d'ensemble sur sa voisine du Sud, la pointe du Raz (avec son sémaphore, sa statue et le phare)... cohue touristique en moins.
Moins courue que la pointe du Raz, la pointe du Van avec sa chapelle Saint-They. Il faut 5 mn à pied, du parking, pour arriver en tout bout de pointe. Mesure de préservation du patrimoine naturel : les chemins sont balisés pour éviter que les gens piétinent la lande.
La chapelle Saint-They et son enclos. Elle surplombe le raz de Sein.
A l'intérieur de l'enclos, une croix tronquée monumentale présente une statue géminée de saint Jacques.
Saint Jacques. Détail de la statue géminée (1772).
La pointe du Raz, vue de la pointe du Van.
La pointe du Raz, vue de la pointe du Van. De gauche à droite, cerclés de rouge : le sémaphore, ND des Naufragés, le phare de la Vieille et sa tourelle de la Plate. Et au large, l'île de Sein, à peine émergée, toute en longueur.
L'île de Sein, vue de la pointe du Van. Son Grand Phare et ses nombreux écueils.
(Photos prises le 7 août 2017)
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Par Cécile Haristoy le 8 Décembre 2018 à 19:17
Été 2017, mes vacances en Bretagne.
Le Guilvinec. 2. Retour de pêche.
J'ai toujours aimé l'ambiance des ports de pêche, l'atmosphère d'intense activité qui y règne. Lire le nom des bateaux amarrés, leur immatriculation. Observer le va-et-vient des chalutiers qui appareillent ou accostent, le ballet des goélands, le déchargement du poisson, les piles colorées des casiers sur le quai... Un spectacle vivant qui, au Guilvinec, attire beaucoup de monde. De la terrasse panoramique située au-dessus de la criée, vue plongeante sur les chalutiers qui débarquent leur pêche. Ce 7 août 2017, j'étais du lot des badauds.
A peine rentré au port la cale chargée de poissons, débarquement des caisses... Manutention sur le quai. Des gestes précis.
Compagnons bruyants des retours de pêche, les goélands attendent leur pitance.
Un parmi d'autres... Au mouillage le long du quai : le chalutier "Bara Ar Vro".
Chaluts enroulés.
Le "Judine". Arrêt sur image avant le débarquement du poisson. Sur le quai et devant l'écoutille, tout le monde à son poste, ou presque... Le grutier allume une cigarette avant d'aller s'installer aux commandes de la grue de déchargement.
Le grutier guide l'élingue. Les caisses de poissons remontent par l'écoutille.
Débarquement des caisses de poissons... Ici, roussettes et raies... Mais la spécialité du Guilvinec, c'est la langoustine : il s'en écoule plusieurs tonnes chaque jour à la criée !!
Et le suivant arrive...
Le "Galaxy", retour au port. Construit en 1979, ce chalutier de fond et dragues a la particularité d'avoir été raccourci de quelques cm en 2015 pour passer sous la barre réglementaire des 12 m de long, l'autorisant à pêcher la coquille saint-jacques.
(Photos prises le 7 août 2017)
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Par Cécile Haristoy le 8 Décembre 2018 à 17:49
Été 2017, mes vacances en Bretagne.
Le Guilvinec. 1. L'araignée bleue géante.
En 2010, Le Guilvinec s'est doté d'un nouvel élévateur à bateaux (il fallait remplacer le vieux, à bout de souffle, incapable de soulever les chalutiers hauturiers). Dans le port bigouden, son immense silhouette métallique se remarque de loin. Sorte d'araignée bleue géante montée sur roues, le nouvel élévateur peut soulever jusqu'à 350 tonnes !!
Spécialisé dans la langoustine (appelée là-bas "demoiselle"), Le Guilvinec est le 3e port français en tonnage de poissons, derrière Boulogne-sur-Mer et Lorient.
(Photo prise le 7 août 2017)
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