Été 2017, mes vacances en Normandie.

Honfleur                                                                                                                                                                                      2. Le Vieux Bassin.

Aux portes de la Côte Fleurie et du Pays d'Auge, Honfleur est une ville très agréable. L'héritage historique est remarquable, la pierre nous le raconte partout... de quoi rassasier les assoiffés d'art et d'histoire. Et puis il y a aussi sont port et la lumière changeante de son très touristique Vieux Bassin.  

Incontournable : l'ensemble formé par le Vieux Bassin, la Lieutenance (Capitainerie) quai de la Quarantaine, les hautes maisons du quai Sainte-Catherine se mirant dans l'eau et, en face, le quai Saint-Étienne constitue l'Enclos. C'est LA carte postale de la ville !!

L'enfilade de parasols multicolores des terrasses de restaurants le long du Vieux Bassin, quai Sainte-Catherine. 

Le Vieux Bassin avec, à droite, les maisons du quai Sainte-Catherine. Au fond, quai de la Quarantaine, les beaux bâtiments de la Lieutenance hébergent la Capitainerie.                                 

Gros plan sur la Lieutenance (ancien logis du Lieutenant du roi). Cette porte d'entrée de ville, ex-"Porte de Caen" représente l'unique vestige des anciennes fortifications de la ville. Niche abritant depuis 1643 Notre-Dame du Port.

Le pont levant de Honfleur. Il ouvre et ferme l'entrée du Vieux Bassin.

Ici, le Vieux Bassin et le quai Sainte-Catherine, vus de la rue de la Prison. C'est dans cette rue que se trouvent les anciens greniers à sel dans lesquels était stocké le sel de la gabelle. La rue abrite un superbe ensemble de maisons à pans de bois et encorbellement des XVe et XVIe siècles. A droite, murs de l'église Saint-Étienne.

(Photos prises le 18 août 2017) 

Été 2017, mes vacances en Normandie.

Honfleur                                                                                                                                                                                      1. Trois belles églises de la ville : l'église Sainte-Catherine, l'église Saint-Étienne et l'église Saint-Léonard.

- L'église Sainte-Catherine. 2 chœurs y battent.

Construite au XVe siècle par des charpentiers de marine, cette église entièrement en bois tire son originalité de la gémellité de son architecture. Tout y est double. Passé l'un des 2 porches d'entrée (au choix), on pénètre dans un espace distinctement séparé : 2 nefs, avec chacune son chœur et son autel.

Pour protéger les paroissiens d'un éventuel incendie lié à la foudre, le clocher a été érigé à l'écart, au-dessus de la maison du sonneur (précaution indispensable dans cet édifice tout en bois).

Le clocher, séparé du reste de l'église. Conversation au sommet entre un coq et un chat...

Église Sainte-Catherine, vue de la rue des Logettes. Où l'on comprend tout de la gémellité de son architecture... Ici, les 2 absides.

Entrée-porche double. A l'intérieur : 2 nefs, 2 chœurs et 2 autels !!

Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus, largement célébrée en Normandie, et ses petites bougies votives. L'église Sainte-Catherine abrite depuis 2015 une relique de la sainte de Lisieux.     

A côté de la statue de saint Augustin, autel dédié à sainte Thérèse. Scellé sur l'autel depuis 2015, le reliquaire contenant une rotule de la sainte.

Dans l'église Sainte-Catherine, le jour de ma visite, installation en cours à la mémoire des victimes des attentats des 17 et 18 août 2017 ayant, la veille et le jour même, endeuillé la Catalogne. 

- L'église Saint-Étienne.

Située sur le quai Saint-Étienne bordant le Vieux-Bassin, datée du XIVe siècle, c'est la plus ancienne église de Honfleur. Fermée au culte à la fin du XVIIIe siècle, elle servit jadis d'entrepôt et abrite aujourd'hui le Musée de la Marine.

- L'église Saint-Léonard.

Situé à une dizaine de mn à pied du Vieux-Bassin mais bien moins fréquenté, le quartier Saint-Léonard doit son nom à un ermite de la cour de Clovis, converti au christianisme en même temps que lui.

Moins célèbre à Honfleur que l'église Sainte-Catherine, Saint-Léonard n'en demeure pas moins tout à fait digne d'intérêt avec sa façade gothique flamboyant surmontée d'un atypique clocher octogonal à dôme. A l'intérieur, 2 imposants bénitiers. Les murs de la voûte sont recouverts d'un bel ensemble de fresques du XIXe siècle.

L'église, vue de l'Allée des Fontaines-Saint-Léonard. Outre l'église, cette allée ombragée d'un énorme saule pleureur est agréablement aménagée. Elle accueille en son centre une statue en bronze  du "Souvenir Français", œuvre de Maurice Charpentier (1913), ainsi qu'un superbe lavoir.

Le lavoir Saint-Léonard, le plus ancien de la ville (XVe siècle, restauré)... Son grand toit m'offrit un "parapluie" providentiel... 

Façade de l'église Saint-Léonard, gothique flamboyant, et son clocher octogonal. Chose rare en Normandie : le clocher est coiffé d'un dôme.

A ne pas manquer à l'entrée, au pied des piles du clocher, les 2 bénitiers. Ce sont des bénitiers naturels, les 2 coquilles du même animal. Ils reposent sur un socle orné d'un beau décor marin. En voici un.

Les arcades séparant la nef des bas-côtés sont ornées de fresques du XIXe siècle.

(Photos prises le 18 août 2017)

Été 2017, mes vacances en Normandie.

Élégant manoir aperçu sur la route entre le marais Vernier et Honfleur.                                                      Habillé de pierres et briques vernissées assemblées en damiers, avec son pavillon d'entrée flanqué de tourelles, il méritait bien un arrêt photo !!

Peut-être un chouia ostentatoire ?... mais pas écrasant.

(Photo prise le 18 août 2017)

Été 2017, mes vacances en Normandie.                                                                                                                      Le marais Vernier. 

Il était une fois, en des temps anciens, très anciens, un fleuve impétueux qui avait pris ses aises jusque dans l'intérieur des terres.

Carte de visite laissée par la Seine sur ces terres normandes qu'elle a autrefois inondées, le marais Vernier forme une zone marécageuse de 4 500 hectares composant un patchwork de paysages entre fleuve et coteau.

D'un intérêt écologique remarquable (située dans un couloir migratoire), la petite région de prairies humides, de tourbières et de bocages abrite aussi un habitat spécifique, avec un bel ensemble de chaumières. L'organisation parcellaire est une autre de ses spécificités : des parcelles tout en longueur (les courtils) descendant vers la Seine et délimitées par des arbres têtards.

Paysages.

Petits, tout ronds... les arbres têtards du marais.

Champ de chaume après récolte.

Courtil descendant vers la Seine.

Les pommiers...

... et les vaches, mais pas de race normande celles-là !!

Pont de Tancarville. 2 voiles tendues sur leur mât émergent des champs... La Seine est toute proche.

(Photos prises le 17 août 2017)