-
Vacances en Corse, automne 2018. 3e journée.
1. Plage de la Marana.
Il était dit que le début des vacances serait venteux... Après avoir copieusement subi les assauts du libecciu au Cap Corse, gros coup de vent le lendemain sur la plage de la Marana.
Située sur le cordon littoral séparant l'étang de Biguglia de la mer, au sud de Bastia, cette longue plage de sable fin bordée d'une pinède ne voit la plupart du temps arriver que des vaguelettes. Rien de tel ce jour-là. Des vagues de bonne taille, gonflées par de puissantes rafales, déferlaient en rouleaux sur la grève, laissant sur le sable leur bouillon d'écume.
Et je n'étais pas la seule à profiter du spectacle...
Là, c'est moi...
(Photos prises le 2 octobre 2018)
votre commentaire -
Vacances en Corse, automne 2018. 2e journée.
Le tour du Cap Corse (suite et fin).
Deuxième partie, consacrée à la côte orientale du Cap Corse, de Morsiglia jusqu'à Negru. Taillée dans la montagne, la route épouse toujours le littoral, au plus près de la mer. Défilé de lacets sous la lumière capcorsine. Le vent sculpte le ciel de nuages mouvants. Les rochers de schiste vert ont des reflets métalliques. La mer se frange d'écume. Même les plages de sable noir brillent au soleil. Tout ce que la lumière touche, elle l'illumine !!
Situé entre Centuri et Pino, le village de Morsiglia.
A proximité du village de Pino, le mausolée de la famille Piccioni. Protégé par l'ombre de 2 grands pins parasols, il abrite les cendres de l'une des filles de Gustave Eiffel, Valentine, épouse du diplomate corse Camille Piccioni.
Plage de Giottani.
Autre vue de la plage de Giottani... avec, dans le fond, son port minuscule.
Marine d'Albo. C'est la marine du village d'Ogliastro. Dans une anse veillée par une tour génoise, belle plage de sable et de galets noirs.
Eaux turquoises et sable noir : la longue plage de Nonza.
Découvrir son prénom écrit sur le sable...
Plage de Negru
(Photos prises le 1er octobre 2018)
votre commentaire -
Vacances en Corse, automne 2018. 2e journée.
Le tour du Cap Corse (1ère partie).
Ports miniatures, coquettes marines, villages perchés dans la montagne... C'est peu dire que cette micro-région a du charme !! Son littoral, ponctué de tours génoises, s'admire en une multitude de points de vue remarquables de la route panoramique qui le parcourt.
Péninsule pointant vers le continent, le Cap Corse s'étend sur 40 km de long pour environ 15 de large. Traversé en son centre par une dorsale montagneuse dont les versants descendent en pentes plus ou moins abruptes jusqu'à la mer, il dévoile virage après virage les merveilles de sa double nature, minérale et maritime. Incroyable harmonie de couleurs. L'occasion de réviser toute les déclinaisons de bleus et de verts...
En partant suffisamment tôt le matin, la boucle se fait en une journée (D80, sens Bastia/Saint-Florent pour être au plus près de la mer), mais si l'on a davantage de temps, ne pas hésiter à programmer le parcours sur plusieurs jours, voire une semaine. Sa beauté sauvage le mérite amplement !!
Située sur la commune de Cagnano, la tour de Losso (1599). C'est la tour génoise la mieux conservée du Cap Corse.
Extrémité du Cap Corse. Fin de terre. Point de vue sur l'îlot de la Giraglia, avant d'arriver à Macinaggio.
Macinaggio, à la pointe est du Cap Corse. Dernier port sur la côte orientale du Cap Corse (à peu près à hauteur de Centuri, sur l'autre versant).
L'îlot de la Giraglia est un gros rocher inhabité distant d'environ 1,5 km des côtes corses. Il culmine à 66 m. Chaque année depuis 1953, il voit passer la Giraglia Rolex Cup, régate en équipage au départ de Saint-Tropez, destination Gênes.
Halte sur le parking du moulin Mattei, avant d'arriver à Centuri... Le lieu, sur 3 hectares, appartient au Conservatoire du Littoral.
On quitte la voiture, on fait quelques pas... et voici la vue que l'on a du parking... Sur place, floraison d'inule visqueuse. Plus jolie que son nom, l'inule visqueuse se plaît au soleil et sur les sols secs, qu'elle couvre à l'automne de fleurs d'or. Considérée comme envahissante, elle attire abeilles et papillons. Ses feuilles collent aux doigts, d'où "visqueuse". On aperçoit en contrebas le petit port de Centuri, sur la côte occidentale du Cap Corse.
Zoom sur le port de Centuri.
Chemin caillouteux au départ de l'ascension vers le Moulin Mattei. C'est la partie carrossable, avant d'emprunter un chemin chevrier. Construit à 400 m d'altitude, le Moulin Mattei est un belvédère réputé. Une terrasse circulaire en fait le tour, offrant un panorama exceptionnel à 360°. J'y vais !!
Presque arrivée !! Personne en haut, pas âme qui vive, pas le bout du nez d'un touriste... Plus j'approche, et plus le vent devient violent... annonciateur de la folie furieuse avec laquelle le libecciu se déchaîne là-haut. A tel point qu'une fois atteint le moulin et sa plateforme-belvédère à 360°, impossible de sortir mon Nikon de sa sacoche !! A peine si j'ai pensé au splendide panorama qui s'étalait devant mes yeux et à toutes ces belles photos que j'aurais pu prendre... J'avais certes atteint le moulin, mais je me retrouvais seule au milieu de vents hurlants, uniquement protégée côté falaise par un parapet, dont je jugeais en la circonstance la hauteur ridicule... C'était rafale sur rafale, sans discontinuer. Et là, j'ai eu vite fait de jauger la situation : adieu pause contemplative et photos, il fallait redescendre au plus vite !! Sauf que mes 45 kilos en descente sur un chemin de terre en pente raide, et caillouteux de surcroît, quand la tempête se déchaîne, c'est inertie zéro !! J'en étais là de mes réflexions quand une rafale XXL m'a violemment projetée contre le moulin (mes phalanges en ont gardé plusieurs jours le souvenir... !!). Plaquée contre le mur, accroupie pour diminuer la prise au vent, je n'avais d'autre solution que d'attendre l'accalmie salvatrice. D'interminables minutes se sont écoulées avant que je ne me décide à y aller. Aussi prudemment que possible, j'ai "dévalé" le chemin jusqu'au parking en contrebas... y perdant mes lunettes de soleil au passage. Entre temps, les pompiers étaient arrivés sur le parking pour surveiller la situation. J'ai appris grâce à eux que, là-haut, au niveau du moulin, le vent soufflait en rafales à plus de 140 km/heure. La peur de ma vie !!
A l'entrée du village de Centuri se dresse un crucifix... avec un étonnant Christ en bois flotté. P'tite prière en guise d'ex-voto au passage après ma mésaventure au Moulin...
Pittoresque village de pêcheurs et port langoustier à la pointe ouest du Cap Corse, Centuri attire de nombreux touristes. Une grosse tour génoise en ruines monte la garde à l'entrée du port. Cerclé de rouge, le moulin Mattei.
Centuri. Là-haut sur la montagne, des éoliennes transforment l'énergie du libecciu en électricité.
Centuri, autre vue... Sans l'affluence de la haute saison.
(Photos prises le 1er octobre 2018)
votre commentaire -
Vacances en Corse, automne 2018. 1ère journée.
Itinéraire : Bastia, le Nebbiu, Saint-Florent, Erbalunga, Lavasina.
Me voici donc de retour en Corse après 4 années passées loin de l'île. Envie de soleil !! Envie de revoir la mer !! Parce que quand on habite le Loiret, classé au 59e rang des départements français en terme d'ensoleillement, et que la mer la plus proche est à 350 km, le besoin de soleil et de mer, c'est pas une toquade... c'est vital. Mais si !!
Je retrouve le Vieux-Port de Bastia... 2 clochers jaunes s'élèvent dans le ciel d'un bleu intense. Protectrice, l'église Saint-Jean-Baptiste (plus grande église de Corse) est là, qui domine les toits et veille sur les bateaux amarrés. Sa façade baroque se mire dans les eaux du port.
Les quais du Vieux-Port sont bordés de hautes maisons colorées. Jaune, rose, vert, saumon... Son histoire se lit sur ses façades. Certaines lisses et bien entretenues, d'autres décrépies, laissées dans leur jus. La différence est saisissante mais pas choquante. Le Vieux-Port de Bastia est à l'image de l'ensemble de l'île : authentique !!
Pas besoin de sèche-linge...
Paysage du Nebbiu. Région naturelle entre Cap Corse et Balagne, le Nebbiu culmine à 1535 m au Monte Astu. C'est une terre de bergers et d'agriculteurs, de mer et de montagnes, au coeur de laquelle se trouve une plaine fertile : la "Conca d'Oro".
Village perché du Nebbiu, avec ses jardins en terrasses. On aperçoit au loin la plaine de Saint-Florent et le lac de Padule.
Nebbiu, toujours. Arrivée au village de Sorio, dominé par le clocher de son église San Filippu Neri (1622).
Le petit cimetière de Sorio.
Nebbiu. Habitat typique.
On quitte le Nebbiu pour la Balagne. Arrivée à Saint-Florent sous un ciel menaçant...
La mer... a des reflets d'argent... ♫♫♪♫
Port de Saint-Florent. Dominant les toits : massive et arrondie, la citadelle ; élancé et carré, le clocher de l'église Sant'Anna.
Citadelle de Saint-Florent vue depuis la jetée.
Paysage de Balagne.
Du col de Teghime, vue sur l'étang de Biguglia et la presqu'île de San Damiano.
Le périple en boucle de cette première journée de vacances s'achève. Halte à Erbalunga, dans la partie sud-orientale du Cap Corse. Afin de prolonger le plaisir, je délaisse la voiture pour rentrer à pied jusqu'à Pietranera.
Devenue piétonne... Le bonheur de quelques instants nature...
Anse de Lavasina. Cette petite commune sur la route du Cap Corse est réputée dans toute l'île pour son pèlerinage à Notre-Dame-des-Grâces, dont-on aperçoit ici le clocher.
(Photos prises le 30 septembre 2018)
votre commentaire