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Dans le potager du château du Lude, l'arbre à perruque est tout échevelé... En voilà un qui n'aurait pas dépareillé à la cour de Louis XIV !!
Cotinus Coggiria (plus connu sous le nom d' "arbre à perruque" pour les non botanistes) appartient à la famille des anacardiacées. C'est un arbuste particulièrement décoratif lorsqu'au printemps ses branches se couvrent d'inflorescences vaporeuses. On le remarque de loin...
Planté en bout d'allée, à proximité de l'Orangerie.
Perruques poudrées...
Inflorescences vaporeuses...
Et quand les premières feuilles, ambassadrices de l'automne, commencent à virer à l'orangé, rouge et pourpre, irisées par le soleil, l'effet est encore plus spectaculaire.
(Photos prises le 15 juillet 2018)
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Mon week-end dans la vallée de la Sarthe.
3. Malicorne-sur-Sarthe.
Construite sur un méandre de la Sarthe, Malicorne bénéficie d'un environnement des plus agréables, que l'on perçoit au débouché du pont d'entrée de ville en venant de Noyen. Une grande partie de l'histoire et de l'attrait de cette petite commune labellisée "Ville et métiers d'art" se révèle à cet endroit.
Sur la place en contrebas, un haut moulin trapu, dit moulin à couleurs, témoigne de l'activité faïencière de Malicorne. Sa meule ne broie plus rien mais il héberge la Boutique des Métiers d'art et l'Office de tourisme. A ses pieds, un port miniature où l'on peut louer un canoë pour une balade au fil de l'eau.
Implantée de l'autre côté du pont, l'église Saint-Sylvestre mérite la visite. Église à tribune, elle abrite notamment le tombeau d'un seigneur de Chaource, un retable du XVIIe siècle, une Piéta en terre cuite et de beaux vitraux contemporains.
Ne pas se priver d'une promenade sur le chemin de halage d'où l'on découvre, par l'arrière, le château de Rivesarthe et son parc descendant jusqu'aux eaux vertes de la rivière.
Première vision de Malicorne en arrivant de Noyen par le pont sur la D41 : son moulin posé sur la Sarthe.
Attenant au moulin, l'Office de tourisme se situe dans la tour ronde.
Bâtie sur la rive gauche de la Sarthe, l'église Saint-Sylvestre vue du pont à l'entrée du village.
Plan rapproché sur la petite église Saint-Sylvestre. C'est l'une des églises les plus anciennes du département (XIe siècle). De l'extérieur, ça ne se voit pas trop car restaurée récemment.
L'église Saint-Sylvestre de Malicorne est une église à tribune.
C'est de l'étage que l'on a la plus belle vue d'ensemble et notamment du chœur, avec son superbe retable (XVIIe siècle).
L'une des parties les plus intéressantes de l'église Saint-Sylvestre de Malicorne : la chapelle grillagée abritant le tombeau du seigneur Guy de Chaource. Elle est surmontée de 2 statues en terre cuite.
Piéta du XVIe siècle. Des 2 statues en terre cuite sur le mur de la chapelle, celle-ci est la plus émouvante.
Objectif passé au travers des grilles pour mieux photographier le gisant de Guy de Chaource. L'un des murs de la chapelle est recouvert d'une fresque.
Tête abritée sous un dais de pierre.
Plus contemporain. Vitraux réalisés en 2009 par l'artiste verrier Éric Boucher. Un superbe travail !!
Sur le chemin de halage, quiétude du paysage. Au loin, clocher de l'église Saint-Sylvestre.
En cours de promenade, faune, flore, plein de beaux sujets de photos.
Arche de sureau.
Équilibriste...
Passiflore, fleur et fruit.
En poursuivant sur le chemin le halage, on arrive à hauteur du château de Rivesarthe (vue arrière).
Parc du château de Rivesarthe, romantisme d'une balustrade au bord de l'eau.
(Photos prises le 14 juillet 2018)
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Mon week-end dans la vallée de la Sarthe.
2. Parcé-sur-Sarthe.
Plan à l'appui, le "Parcours découverte du patrimoine" proposé par l'Office de tourisme est vraiment à faire pour découvrir en 12 étapes tous les points d'intérêt de cette petite commune baignée par la Sarthe.
Détruite en 1370 au cours de la guerre de Cent Ans, la ville ne conserve de l'époque moyenâgeuse qu'un seul édifice : le clocher Saint-Pierre, vestige de l'ancienne église. Reconstruite avec les pierres des fortifications, Parcé présente de belles maisons des XVe et XVIe siècles, à découvrir au gré d'une agréable balade dans les rues et ruelles fleuries du centre bourg. Au niveau du moulin, le chemin du Vieux Pont offre une autre belle balade, le long de la Sarthe, jusqu'au calvaire monumental planté à l'intersection de la rue de la Motte et de la rue Basse. En face, le cimetière et son porche d'entrée orné d'un visage... peu avenant...
A voir aussi, l'église Saint-Martin, la maison Perrotin, le grenier à sel et tout un petit patrimoine pittoresque.
En descendant la rue Dorée vers la place de la République, le clocher Saint-Pierre. Plus ancien édifice du village et unique vestige de l'époque moyenâgeuse.
Clocher de l'église Saint-Martin. C'est l'église paroissiale de Parcé.
Dans le chœur de l'église Saint-Martin, superbe maître autel en marbre.
Le tabernacle, en marbre également.
Les bancs des paroissiens. Munis d'un crochet bien utile pour y suspendre le sac à main...
Parmi les vitraux de l'église Saint-Martin, il en est un qui m'a déconcertée. En cause, l'espèce de chose répugnante à la peau verte et aux dents de vampire représentée morte, gueule ouverte, au pied de la sainte.
Après une petite leçon d'hagiographie sur Wikipédia, la signification du vitrail s'est révélée : ainsi que le raconte la légende, sainte Marguerite est représentée a côté du monstre (le diable) qui l'a avalée et dont-elle est sortie miraculeusement indemne en lui ouvrant le ventre avec sa croix.
Rue du Moulin, maison des XIVe et XVe siècles présentant un tour ronde et une autre carrée, dite "Maison Perottin". Elle servit autrefois de prison.
Albizzia en fleurs dans la rue du Moulin.
Construit sur un îlot en bord de Sarthe, le moulin du Bourg. Moulin céréalier haut de 4 étages, ses fondations datent du Xe siècle.
En poursuivant la balade le long de la Sarthe...
Trompettes orange des bignones.
Bord de Sarthe à Parcé, autre vue.
Quittant les bords de Sarthe, au croisement de la rue Basse et de la rue de la Motte se dresse un calvaire monumental. Daté du XVIIIe siècle, il fait face au cimetière.
Porche d'entrée du cimetière.
Représentée en médaillon sur le porche d'entrée du cimetière, la Grande Faucheuse, figure de la Mort... D'une main la faux, de l'autre le sablier. A vous glacer la moelle !!
La chapelle du cimetière. Datée du XVe siècle, elle est veillée par un cyprès multiséculaire dont le tronc atteint 2,70 m à la base.
Rue de la Motte, jardin en belvédère au-dessus de la Sarthe.
Un sapin, tout enguirlandé de glycine...
Rue des Chateliers, ancien grenier à sel (1626).
Délicats pétales des roses trémières...
(Photos prises le 14 juillet 2018)
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Mon week-end dans la vallée de la Sarthe.
1. Asnières-sur-Vègre.
Petit village sarthois de moins de 400 habitants, Asnières coule des jours paisibles au bord de la Vègre qui lui a donné son nom. Enjambée par un pittoresque pont de pierre de style roman, la rivière de 83 km est un sous-affluent de la Loire par la Sarthe.
Tout près du pont, sur la place principale, se dresse l'église Saint-Hilaire. Outre son clocher en bâtière et un beau portail encadré de roussard, l'église abrite un remarquable ensemble de peintures murales d'époque médiévale. Protégées des siècles durant par plusieurs couches de badigeon à la chaux, leur mise à jour, encore inachevée, a débuté en 1951.
Pont roman, dit le Vieux Pont, enjambant le cours de la Vègre.
Sur les rives de la Vègre. Paysage bucolique...
L"église Saint-Hilaire. Sur la place du village, les arbres avaient froid... Des écharpes multicolores qui dénaturent complètement le lieu :-( Pénible cette mode du tricot de rue !!
Clocher en bâtière de l'église Saint-Hilaire.
Église Saint-Hilaire, portail roman en pierre de roussard.
A l'intérieur de l'église... La nef est la partie la plus ancienne de l'édifice (XIe siècle). Les peintures murales qui y figurent sont datées des XIIe et XIIIe siècles. On peut y voir un ensemble de fresques évoquant l'Enfer et ses supplices.
En s'approchant un peu, on distingue les supplices du feu, de l'eau et de la roue. Les dessins étaient volontairement évocateurs. Ils devaient frapper les esprits et être compris des fidèles, pour la plupart illettrés.
Détail de la grande fresque de la nef. Aux Enfers, le Christ (presque effacé) repousse avec sa lance Cerbère, le chien à 3 têtes, pour accueillir auprès de Lui 3 hommes ayant gagné leur paradis.
Sur un mur latéral de la nef, encore un bel ensemble de fresques.
Vierge en majesté, avec les 3 rois mages apportant leurs offrandes à l'Enfant Jésus.
Scène suivante, baptême de Jésus Enfant.
L'une des fresques du chœur : saint Jean-Baptiste baptise Jésus adulte.
Protégées pendant 3 siècles par des couches de badigeon à la chaux, les fresques sont encore bien lisibles. On doit leur mise à jour en 1951 à Madeleine Pré, conservatrice du musée du château de Laval.
Parmi les belles maisons d'Asnières-sur-Végre, cette maison de marchands (XVIe siècle) sur la place Saint-Hilaire, face à l'église.
(Photos prises le 14 juillet 2018)
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