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Château du Lude, les jardins
Château du Lude, les jardins.
Château de la Loire privé, situé dans le département de la Sarthe, aux confins du Maine, de la Touraine et de l'Anjou, le Lude appartient à la même famille depuis 1751. Les propriétaires actuels, le comte et la comtesse Louis-Jean et Barbara de Nicolaÿ, le font vivre en l'ouvrant au public, organisant des manifestations comme la Fête des Jardiniers ou les Journées potagères et gourmandes.
Lors de ma venue, je me suis contentée des extérieurs, sans visiter le château. Question de timing... Plusieurs espaces à découvrir, avec chacun leur caractère : le jardin de l'Éperon et sa roseraie, le jardin bas, le potager, le jardin de la source, jusqu'à la promenade botanique de Pousse, en sous-bois, à l'extrémité du domaine. L'ensemble couvre 6 hectares et est labellisé "Jardin remarquable".
La grande pelouse.
Côté façade François Ier, la grande pelouse. Elle dessert les différents jardins (pelouse un peu paillasson à cette époque de l'année...)
"Hercule et Antée" (copie d'une sculpture de Stefano Maderno). Au cours de ses 10 travaux, parti à la recherche des pommes d'or du jardin des Hespérides, Hercule tomba nez à nez avec Antée, le fils de Poséidon et Gaia. Il vint à bout du redoutable géant en le soulevant de terre.
La prairie des moutons écossais.
Silhouettes rouges... On arrive à la prairie des moutons écossais.
A disposition des moutons, une pierre de sel, moyen de compenser l'insuffisance en sodium des fourrages.
Les moutons écossais du château du Lude appartiennent à la race Soay, une race primitive rustique.
La race est cousine des mouflons. Ça se voit...
Le jardin bas.
Longeant le Loir, le jardin bas est ordonné à la française, avec bassins et ifs taillés en topiaire.
Douves asséchées.
Le jardin de l'Éperon.
Parmi les différents espaces qui composent les jardins du Lude, celui dit de l'Éperon, aménagé en hauteur, avec sa grande terrasse dominant la vallée du Loir et sa roseraie m'a séduite. Situé côté façade Louis XVI et ceint d'une balustrade, il est particulièrement romantique.
Le jardin de l'Éperon a été redessiné en 1997 par le paysagiste belge Augustin d'Ursel. On y trouve un labyrinthe de buis. La roseraie présente surtout des variétés d'origine chinoise, pas forcément tape-à-l’œil mais au parfum divin.
En avançant un peu dans l'allée...
A gauche, la roseraie, dans son enclos de buis.
Le jardin de la source.
Aménagé en bord de Loir, à la sortie du parc boisé, ce jardin à l'anglaise, intime et vallonné, aux dimensions réduites, abrite un kiosque rose pour une touche romantique. Planté de vivaces à floraison hivernale comme les hellébores, et à floraison printanière, comme les pivoines et les euphorbes, il a été créé au XIXe siècle.
La promenade botanique de Pousse.
Le chemin s'engage à travers bois... Cette promenade botanique, créée en 2008 par le paysagiste Jacky Pousse, présente de nombreux arbres et arbustes rares originaires d'Asie et d'Amérique. Hêtres pourpres, fusains, berbéris, mahonias...
Le potager.
Créé en 1880 par le paysagiste Édouard André et ouvert à de rares occasions dans l'année, le potager du château du Lude occupe 1,5 hectare exploité selon les principes de la permaculture, sans produits chimiques. Réservé à l'usage familial, il abrite une orangerie. Légumes anciens et de saison sont alignés dans des carrés de buis. Dans le verger poussent les arbres fruitiers, surtout pommiers et poiriers.
Bonnes poires...
Piège à pyrale du buis. Contient une capsule de phéromones destinées à attirer le mâle... qui se noie dans le piège. Introduit accidentellement en Europe dans les années 2000, ce papillon est vite devenu espèce invasive. Il provoque des dégâts considérables sur toutes sortes de buis, notamment ceux taillés en topiaire, qu'il peut défolier totalement.
Des fleurs aussi, dans le potager...
Je ne connais pas le nom, mais très mellifère semble-t-il... J'ai finalement la réponse : il s'agit d'hydrangea paniculata. Merci à Claudio pour son aide à l'identification !!
Touche rubis du crocosmia.
Ailé...
(Photos prises le 15 juillet 2018)
« Château de Chenonceau, histoires de cour et de coeurMon WE en Anjou et Touraine (1) Béhuard, île-village sur la Loire. »
Tags : Val de Loire, Sarthe, château, château du Lude, poire, crocosmia, Antée
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Commentaires
2Claudio 49Vendredi 10 Juillet 2020 à 18:09Bonjour Cécile.
Il me semble que la plante mellifère est un Hydrangéa, dérivé de l'Hortensia.
Excellente journée. Claude
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Vendredi 10 Juillet 2020 à 21:05
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Bonsoir Cécile,
Je ne connaissais pas ce château, , il est très intéressant d'un point de vue architectural, avec ses 2 façades si différentes (je préfère quand même le côté François 1er). Le parc est magnifique, avec ses espaces variés. J'ai surtout apprécié le jardin à la française au bord du Loir, les douves asséchées d'un très bel effet et le jardin à l'anglaise avec son petit kiosque.
Merci pour la visite et bon dimanche.
Forteresse médiévale à l'origine, transformé en demeure d'agrément au cours de 6 siècles d'histoire, le château du Lude est aux mains de la même famille depuis 250 ans. Transmission générationnelle d'un patrimoine historique de valeur, qui dépasse le simple cadre familial… Une sacrée responsabilité ce genre d'héritage !!
Je vais aller voir s'il y a du nouveau sur ton blog depuis ma dernière visite…
Bonne fin de journée Régine.