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Collonges-la-Rouge
Collonges-la-Rouge. Rouge, rouge, rouge !!
Niché dans un environnement verdoyant, Collonges-la-Rouge, charmant village corrézien aux portes du Lot, n'a pas usurpé l'épithète qui lui a été attribuée en 1969. De la belle église romane à la halle, en passant par chaque maison, chaque castel : le rouge a tout recouvert.
Premier distingué du label "Plus beaux villages de France", Collonges fait partie de la "butte corrézienne aux 3 castels" avec Turenne et Curemonte. Mais si les 3 villages partagent une même unité architecturale, tout en tourelles et échauguettes, Collonges est unique par sa couleur... et son nom le dit bien !!
Comprendre l'origine de ce grès rouge qui est absolument partout dans le village, c'est aller chercher du côté de la géologie, et de la faille de Meyssac en particulier. Cette faille du Massif Central marque la transition entre le grès, formé il y a plus de 200 milliers d'années, et le calcaire du Jurassique. Le rouge, plus ou moins foncé du grès, est dû à la concentration de la pierre en oxydes de fer. Pour faire court : de la rouille.
Collonges-la-Rouge est une étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle via Rocamadour. On peut voir cette statue sur la Maison du Pèlerin, rue de la Barrière.
Il manquait une couleur à la palette... Collonges, c'est le vert des vallons limousins. Le rouge de la pierre posée dessus. Et par-dessus le ciel bleu... sauf qu'en ce 17 août, le ciel bleu... il était gris...
Habitat typique du village, avec un soin particulier apporté au fleurissement.
Grimpant sur le pilier d'une clôture... Tricotin ou crochet, je n'y connais rien, mais cet escargot m'a fait sourire...
Vue de l'église Saint-Pierre, remarquable par son clocher à gables (frontons triangulaires), typique du style roman limousin.
Plan rapproché sur le clocher roman, construit aux environs de 1100. On voit bien l'empilement et l'élégante transition entre les étages, très différents les uns des autres, et de plus en plus pointus en allant vers le haut.
Gros plan sur le tympan richement sculpté de l'église Saint-Pierre. En haut l'élévation du Christ. En bas, les Apôtres.
Outre la pierre aux tons chauds, ce qui est frappant à Collonges-la-Rouge, c'est la concentration de petits châteaux disséminés partout dans le village. Avec leurs proportions délicates, leurs tourelles à poivrières, leurs tours de guet, ces castels nichés dans les noyers participent à l'harmonie de la belle Corrézienne et lui donnent un indéniable cachet romantique.
Le château de Vassinhac. De tous les châteaux et castels de Collonges, avec son corps de logis massif, c'est le plus imposant (daté de 1583). Situé rue de la Garde, presque en vis-à-vis de l'église Saint-Pierre, il porte le nom des Vassinhac, seigneurs de Collonges et gouverneurs de la Vicomté.
Le castel Ramade de Friac. Manoir construit à la fin du XVIe siècle, on le reconnaît de loin à ses 2 tours de guet coiffées de toits pointus. Il était la propriété de la puissante famille locale des Ramade de Friac.
Le castel de Maussac. Situé à proximité de la place du Lavoir, presque à la sortie du village, cet élégant castel construit à la fin du XVIe siècle appartenait à la famille de Maussac. A noter, sa belle échauguette en encorbellement sur la tour carrée.
(Photos prises le 17 août 2016)
Tags : Corrèze, Limousin, Nouvelle-Aquitaine, Collonges-la-Rouge, Plus beaux villages de France, Vassinhac, Ramade de Friac, castel de Maussac
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