-
Par Cécile Haristoy le 11 Décembre 2018 à 20:41
Été 2017 mes vacances en Normandie.
Le Bec-Hellouin. 2. L'abbaye.
L'autre moitié de son nom, le village la doit au chevalier Hellouin, qui fonda une abbaye au bord du Bec au XIe siècle. De l'abbaye primitive, plus rien ne subsiste aujourd'hui. Le vestige le plus ancien étant la tour carrée Saint-Nicolas (XVe siècle).
Notre-Dame-du-Bec fut un éminent foyer de la vie intellectuelle au Moyen Age. Liée depuis près de 1 000 ans à la cathédrale de Canterbury, elle doit son rayonnement théologique à Lanfranc de Pavie, conseiller de Guillaume-le-Conquérant, et à saint Anselme (ils seront tous 2 archevêques de Canterbury).
Ruinée par la Révolution, l'abbaye millénaire va retrouver sa vocation monastique en 1948 grâce à la congrégation bénédictine du Mont-Olivet, qui s'y installe et la restaure.
Aujourd'hui, une dizaine de frères y perpétuent la règle de saint Benoît.
La tour Saint-Nicolas, sentinelle spirituelle émergeant de son nid de verdure.
Sur les hauteurs du village, on aperçoit les bâtiments conventuels et la tour Saint-Nicolas dans leur environnement boisé.
Entrée de l'abbaye, avec ses 2 tourelles.
Les 2 tourelles d'entrée.
Flanquée d'augustes platanes et marronniers, la tour Saint-Nicolas, plus ancien vestige de l'abbaye (XVe siècle).
Ruisselet de 8 km : le Bec, dans le parc de l'abbaye.
Entrée de l'église abbatiale.
L'église abbatiale, qui abrite le tombeau d'Hellouin, est située dans l'ancien réfectoire. A l'intérieur, belle lumière par la succession de baies en plein cintre... A droite, saint Jérôme.
Une statue au doux sourire : Notre-Dame du Bec en Vierge à l'Enfant.
Dans l'église abbatiale, gisant de Geoffroy Faé, 20e abbé du Bec et évêque d'Évreux au XIVe siècle.
La tête délicatem posée sur 2 coussins...
... et il a l'air bien...
Fin de la visite.
(Photos prises le 17 août 2017)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 11 Décembre 2018 à 20:03
Été 2017, mes vacances en Normandie.
Le Bec-Hellouin. 1. Le village.
Situé en plein bocage, à une vingtaine de km de Pont-Audemer, Le Bec-Hellouin doit la moitié de son nom au petit ruisseau qui le traverse : le Bec. Moins de 500 habitants (les Bexiens), seulement quelques rues. On en ferait vite le tour s'il n'y avait... l'abbaye. Visite incontournable !! Du haut de ses 45 m, sa tour carrée domine partout.
L'arrivée, place Guillaume-le-Conquérant, par la D39, donne le ton... Toute l'âme normande du village est là, dans l'alignement de coquettes maisons roses, vertes ou jaunes, à pans de bois et colombages, serrées les unes contre les autres face au parking ombragé de grands platanes.
Tout cela aurait été plus heureux sous le soleil... mais bon...
Rue Lanfranc. Montée vers l'abbaye.
Configuration à l'arrivée dans le village par le bas de la D39 : îlot central, place Guillaume-le-Conquérant avec le parking sous les platanes. De l'autre côté de la route, l'alignement des maisons multicolores.
L'une des maisons multicolores à l'entrée du village.
Ailleurs dans le village.
Sur les hauteurs du village. A l'abandon...
(Photos prises le 17 août 2017)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 11 Décembre 2018 à 19:13
Été 2017, mes vacances en Normandie.
Pont-Audemer. 3. Canaux sur la Risle.
Rivière affluent de la Seine, longue de 144 km, la Risle serpente à travers les rues de Pont-Audemer en plusieurs bras réunis par des canaux. Directement liés à son passé de cité des tanneurs, ils donnent à la ville un agrément particulier qui la font, un peu pompeusement d'ailleurs, appeler "Petite Venise normande"... sans gondoliers ni barcarolle.
Quelques vues.
(Photos prises les 16 et 17 août 2017)
votre commentaire -
Par Cécile Haristoy le 11 Décembre 2018 à 19:01
Été 2017, mes vacances en Normandie.
Pont-Audemer. 2. Rue des Cordeliers, une maison qui ne passe pas inaperçue...
(Photos prises le 17 août 2017)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique