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26e Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Thème : "Flower Power, le pouvoir des fleurs". Ma visite du 1er juin 2017, sélection de quelques parcelles.
3. "Inspiration" Jardin n°4 bis
Concept : ce jardin invite le visiteur chez un peintre qui s'est momentanément absenté de son atelier. La visite se fait en 2 temps. Pénétrant d'abord dans l'atelier, on pose le regard à droite, à gauche, et l'on observe : des esquisses de tableaux sur des chevalets, des pots de couleurs sur le rebord de la fenêtre, quelques pinceaux sur la table de travail, un carton à dessins posé au sol, une palette barbouillée de peinture, un chiffon... Puis l'on passe au jardin où 7 cadres nus disposés sur la terrasse cernent chacun une parcelle fleurie (nymphéas, tournesols...) évocations de chefs-d'oeuvre à reconnaître signés Monet, Van Gogh, le Douanier Rousseau... Passant d'un cadre à l'autre, on s'approprie les parcelles de jardin en faisant varier les perspectives.
Mon avis : l'univers des grands peintres dans ce jardin avec sa maison à thème, comme en propose chaque année le Festival. De compréhension facile. Là aussi, beaucoup de monde. 12/10. Pas mal, mais pour un jardin intitulé "Inspiration"... pas renversant d'inspiration non plus.
(France. Concepteurs : Anne Marlangeon, artiste plasticienne, et Michel Lopez, ingénieur paysagiste).
Entrée de l'atelier...
Intérieur de l'atelier...
Vue sur le jardin...
Accès au jardin, par l'atelier du peintre... En arrière-plan, on aperçoit le toit pointu d'une des grosses tours rondes du château.
Les cadres...
(Photos prises le 1er juin 2017)
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26e Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Thème : "Flower Power, le pouvoir des fleurs". Ma visite du 1er juin 2017, sélection de quelques parcelles.
2. "La Fleur du mal" Jardin n°4
Concept : ce jardin cloisonné se compose de 4 pavillons noirs tendus d'une toile sombre, ouverts sur le côté. Un bouleau central. La cour est pavée d'ardoises. A l'intérieur de chaque pavillon, un "lit à opium" invite le visiteur à s'abandonner à ses délires tandis qu'au-dessus de lui, sur le plafond perforé, les rayons du soleil dansent et composent d'étranges motifs mouvants...
Mon avis : le moins que l'on puisse dire, c'est que cette parcelle n'a pas déclenché chez moi des flots incoercibles d'émotions !! Concept fumeux à plus d'un titre pour ce jardin évoquant le pouvoir hallucinatoire des fleurs. Conceptuel (promesse d'une "expérience immersive, sublime et illusoire, sombre et lumineuse", dixit le panneau explicatif à l'entrée), décevant esthétiquement parlant, on a le droit d'y être complètement hermétique... J'aurais peut-être dû m'allonger pour "comprendre"... Bof, franchement bof !!
(France. Concepteurs : Lynda Harris, paysagiste, Nathan Crouzet, architecte urbaniste, et Arthur-Louis Ignoré (Ali), artiste urbain).
Entrée par l'allée, à gauche...
Ou par l'allée, à droite...
Au centre : le bouleau, autour duquel se structure le jardin. Autour : les 4 pavillons, plafond et murs tendus de leur toile hallucinatoire...
Le bouleau, et modèle d'un pavillon.
A l'intérieur de chaque pavillon, une couche spartiate invite le visiteur à s'allonger pour tenter l'expérience immersive...
Intérieur d'un autre pavillon. Sur les murs et au plafond, la course du soleil et des nuages fait varier les motifs...
(Photos prises le 1er juin 2017)
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26e Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Thème : "Flower Power, le pouvoir des fleurs". Ma visite du 1er juin 2017, sélection de quelques parcelles.
1. "Le pouvoir des sorcières" Jardin n°3
Concept : hibiscus, pavot, géranium, heuchère... Floraison à dominante rouge et pourpre pour ce jardin qui récrée, dans un méli-mélo d'objets hétéroclites, l'univers des sorcières et des contes et légendes liés à l'enfance. Personne en vue ?... Pourtant, à bien y regarder, certains détails trahissent une présence... Ici, la sorcière n'est pas maléfique, aidée d'une pharmacopée naturelle, elle utilise ses pouvoirs occultes pour guérir et soulager.
Mon avis : parmi les 26 nouvelles créations de l'édition 2017, "Le pouvoir des sorcières" est l'un des jardins qui a rencontré le plus de succès. Un signe : les gens restaient beaucoup plus longtemps que dans d'autres parcelles au concept alambiqué, où la visite est parfois expéditive... Décor soigné, plein de détails à observer. Du coup, c'était un peu l'embouteillage...
(Corée. Conceptrices : Sung Hye Park, architecte-paysagiste, et Byung-Eun de Gaulejac, chef de projet).
L'entrée...
Au centre de la parcelle, un bassin à l'eau noire...
Par l'allée, à droite du bassin.
Par l'allée, à gauche du bassin.
Une tasse, posée sur l'accoudoir... La sorcière n'est pas loin...
(Photos prises le 1er juin 2017)
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Exposition "Voyage d'hiver" au château de Versailles. 17 artistes donnent libre cours à leur fantaisie dans les bosquets des jardins du château... Décoiffant !!
J'aime le choc entre l'ultra-classicisme de Versailles et l'audace artistique des oeuvres contemporaines qui y sont présentées. Il faut avoir envie de se laisser surprendre. Certaines transportent à la lisière d'un monde merveilleusement onirique ; d'autres heurtent le regard et font froid dans le dos...
"Prosperpine en chrysalide" (Sheila Hicks), bosquet de la Colonnade. Dans ce bosquet aménagé par Hardouin-Marsart, de grands lambeaux de tissus vivement colorés pendent au centre de l'arène.
"Riddles" (Marguerite Humeau), bosquet de l'Arc-de-Triomphe. Interprétation de la figure du Sphinx.
"Bruit blanc" (Stéphane Thidet), bosquet de la Salle de Bal. Piano retourné, chaises renversées... Que s'est-il passé dans cette salle de bal prisonnière des glaces ?...
"Bruit Blanc" (Stéphane Thidet), bosquet de la Salle de Bal. Soleil d'hiver, atmosphère romantique et mélancolique...
"The Sun" (Ugo Rondinone), bassin du Char d'Apollon. Symbolisant le soleil, cet immense anneau doré aux branches entrelacées offre de belles perspectives sur le Grand Canal et le château.
"Spine Station" (Cameron Jamie), bosquet de l'Encelade. Un Titan à l'agonie, après s'être mesuré à Jupiter. Cette oeuvre se trouvait dans un lieu fermé au public... mais en passant l'objectif à travers les grilles...
"We gave a party for the Gods and the Gods all came" (John Giorno), bosquet des Bains d'Apollon. Pensées gravées dans la pierre...
"Floraisons pour Nollopa" (Anita Molinero), bassin du Miroir. (Nollopa = Apollon). 5 sculptures rouge vif émergent du bassin du Miroir... Réalisées à partir de poubelles, elles interrogent sur notre société de consommation et les déchets qu'elle produit.
"Floraisons pour Nollopa" (Anita Molinero), bassin du Miroir. Comme un "Cri" de Munch, des bouches appellent au secours...
"Floraisons pour Nollopa" (Anita Molinero), bassin du Miroir. Stalagmites d'un monde industriel...
"Floraisons pour Nollopa" (Anita Molinero), bassin du Miroir. Tel un scorpion posé sur l'eau...
"Dry Clay Head" (Mark Manders), bosquet de l'Étoile. Au centre de la pelouse, monumentale, une tête en bronze aux traits énigmatiques...
"Dry Clay Head" (Mark Manders), bosquet de l'Étoile. Vue rapprochée.
"Cloud Cities : du sol au soleil" (Thomas Saraceno), dans le Jardin du Roi. Des polyèdres-miroirs suspendus dans les arbres, à la fois nuages et toiles d'araignée".
"Hiver, Automne, Printemps, Été" (Jean-Marie Appriou), bosquet de l'Obélisque. 4 sculptures en aluminium, chacune représentant une saison. Ici, le Printemps.
"Hiver, Automne, Printemps, Été" (Jean-Marie Appriou), bosquet de l'Obélisque. 4 sculptures en aluminium, chacune représentant une saison. Ici, l'Été.
"Hiver, Automne, Printemps, Été" (Jean-Marie Appriou), bosquet de l'Obélisque. Ici, une taupe sortant du sol pour figurer l'Hiver.
"L’Oeil" (David Altmedj), bosquet des Trois Fontaines. Carrément monstrueux, un loup-garou en putréfaction médite assis dans la position du lotus.
"L’Oeil" (David Altmedj), bosquet des Trois Fontaines. Tourner autour pour détailler la "Chose"... Une interrogation : c'est quoi ces 3 Bics rouges ???
"L’Oeil" (David Altmedj), bosquet des Trois Fontaines. Une rose pour adoucir l'effet ?... Bon, j'ai bien détaillé sous tous les angles. Je fuis, par peur des cauchemars...
(Photos prises le 26 décembre 2017)
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