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A Anémophilie, la pollinisation par le vent.
Durant quelques jours de printemps, campagne et sous-bois se poudrent de blanc. On pourrait croire qu'il a neigé.
Pellicule blanche dans les champs labourés... Ni le gel, ni la neige.
Idem dans les sous-bois, avec d’intéressants effets d'ombre et de lumière.
Petites feuilles arrondies terminées en pointe : responsable de cet épisode, le peuplier noir a laissé sa signature au sol.
C'est la ouate... ♫♫♪♫
La bourre de peuplier était autrefois utilisée pour garnir édredons et oreillers...
...sans risque de déclencher une crise d'éternuements car si le pollen de peuplier est hautement allergisant, la bourre elle-même ne l'est pas. La nuit est sauve.
...et l'on peut même compter les "moutons"...
La bourre cotonneuse se détache des branches, laissant échapper le pollen que le vent dissémine alentour. C'est ce mode de fécondation par le vent que l'on nomme anémophilie.
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"55 jours, 55 nuits". Et la chanson de Michel Sardou qui me trotte dans la tête... C'est aussi le nombre exact de jours qu'a duré le confinement.
11 mai 2020. Dé-confinement !!
J'avais bien l'intention de savourer cette liberté toute fraîchement retrouvée (qui, en plus, tombait un jour de congé pour moi, chouette). L'idée était de partir en virée pour la journée, de pouvoir marcher sans contrainte et de profiter de la nature au printemps.
Seulement voilà, pour cette journée de déconfinement, le département du Loiret avait été placé en vigilance orange pluies par Météo France... prévision qui s'est avérée parfaitement exacte. Des rideaux d'eau !! (et 6°C au thermomètre). J'ai dû revoir mes ambitions de liberté à la baisse. C'est ainsi que la virée de la journée s'est transformée en promenade de 2-3 heures... en voiture...
Enfin, comme aurait dit l'autre : "Il vaut mieux qu'il pleuve aujourd'hui plutôt qu'un jour où il fait beau"... (l'autre, c'est Pierre Dac). Je vous laisse méditer...
Une seule photo pour illustrer cette "promenade", prise à travers le pare-brise dégoulinant de pluie, dans les bois entre Mézières et Cléry. Une voiture arrive en face, feux allumés... Ambiance flou artistique.
Pour mettre un peu de fantaisie dans la frustration de cette journée, j'ai testé la retouche photos avec des effets de filtre. ► Ci-dessous, filtre "sauna".
► Ci-dessous, filtre "sunscreen" (mon préféré des 2).
(Photo prise le 11 mai 2020, plus 2 retouches)
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Parc du château de Vendôme. Dans les couronnes jaunes de phlomis fruticosa, "L'Espoir déçu". Cette statue en fonte, allégorie de la tristesse, est l'oeuvre d'Antoine-Aubin Durenne (XIXe siècle).
A la mode antique, vêtue d'un fin drapé...
Bras croisés, tête baissée... Songeuse parmi les fleurs jaune vif de phlomis fruticosa (également appelé sauge de Jérusalem).
Après l'averse... Perlant au menton, une larme de pluie glisse sur sa peau métallique...
(Photos prises le 10 juin 2019)
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28e Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Thème : "Jardins de Paradis". Sélection de quelques parcelles.
15. "Jardin de Paradis" Jardin n°22
Concept : pour répondre à la problématique du jardin idéal, "jardin de paradis" que l'on voudrait toujours beau, fleuri, coloré -sans les corvées afférentes- les conceptrices ont ironiquement choisi de recourir au plastique, matière certes artificielle mais malléable à volonté. Transformé par leurs soins en grosses fleurs violettes, le plastique assure à ces drôles de gloxinias suspendus dans les airs une durée de vie de plusieurs siècles (il met 400 ans à se dégrader), et cela sans intervention humaine. Au sol, une allée en bois dessine un 8, aux extrémités duquel se trouvent 2 poufs géants dans lesquels le visiteur peut tout à loisir se lover et, ainsi, observer le jardin sous d'autres angles.
Mon avis : en arrivant à la parcelle n°22, j'ai été intriguée par ces espèces de gros berlingots violets flottant dans le ciel. Ça fait son petit effet. Après, c'est nettement moins poétique en approchant, quand on découvre que ce n'est en fait qu'une ribambelle... de sacs plastiques !! Dans le cadre du Festival des Jardins, il fallait oser... Pour surprenant qu'il soit, le choix du matériau plastique pour créer cette parcelle relève bien d'une réflexion écologique. Les conceptrices semblent nous dire : oui, il est possible de créer un jardin qui ne demanderait aucun effort, mais il reviendrait à nier la nature. Voilà, nous vous en proposons un. Un jardin dé-naturé. Est-ce vers cela que vous voulez aller ?... Une démarche intéressante.
(France. Conceptrices : Claire BIGOT, ingénieure paysagiste, et Marie BIGOT, étudiante).
Entrée de la parcelle. De loin, ça fait son petit effet.
En approchant...
Sacs en ribambelle.
Les arts... plastiques, dans toute leur splendeur !!
Cette photo et celle du dessus ont été prises le 10 août. Les semaines ont passé depuis ma visite début juin. Sacs éventrés, vidés de leur contenu. A l'évidence, certaines parcelles vieillissent moins bien que d'autres...
(Photos prises les 2 juin et 10 août 2019)
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