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Mon séjour en Toscane, automne 2018 (6) : Pise... Déception
Mon séjour en Toscane, automne 2018. 6. Pise... Déception.
Dernière ville au programme de mon séjour en terre Toscane, Pise et son trio de monuments en marbre de la piazza dei Miracoli. Éclatant héritage d'une époque où la ville, République maritime à son apogée, amassait des fortunes aux Croisades et commerçait avec toute la Méditerranée, Tour, Duomo et Baptistère attirent les visiteurs du monde entier. Un business florissant !!
S'éloigner un peu du bouillonnement touristique de la piazza dei Miracoli permet de découvrir d'autres aspects du patrimoine architectural, placettes et rues étroites. Tout près, les façades ocres des belles maisons pisanes se mirent dans un méandre de l'Arno.
Je n'étais pas venue à Pise depuis 2002... 16 années... En cette journée d'automne 2018, ma visite s'est faite pour les 3/4 sous la pluie. Pas grave, j'ai décidé depuis longtemps de ne pas laisser la météo me gâcher les vacances. Mais ce qui saute aux yeux en se baladant dans les rues de Pise, ce sont les murs envahis de graffitis et les détritus qui jonchent le sol un peu partout. Une honte dans cette ville inscrite au patrimoine de l'Unesco !! Quant à la piazza dei Miracoli, victime de son succès, c'est devenu une véritable usine à touristes.
Vue du Ponte Solferino, sur l'Arno. Le fleuve décrit une boucle élégante en traversant Pise. Sous la pluie, les teintes douces, délavées, nimbent le paysage d'une atmosphère romantique.
Sur la rive gauche de l'Arno (mais à droite sur la photo), le long du quai : église Santa Maria della Spina. De style gothique, construite en marbre blanc, la finesse de son architecture est remarquable.
Façade à double entrée de l'église Santa Maria della Spina.
La façade, surmontée de 5 pinacles. Dans une niche, statue de la Vierge à l'Enfant.
Plan rapproché sur la statue de la Vierge à l'Enfant, entourée de 2 anges.
Le côté droit de l'église est richement sculpté. Le Christ y apparaît au centre, entouré des 12 Apôtres.
Piove... Quai Galileo Galilei, le long de l'Arno.
Piazza dei Miracoli. Place monumentale de réputation mondiale, inscrite au patrimoine de l'Unesco depuis 1987, la piazza dei Miracoli voit chaque année déferler des millions de touristes venus photographier la fameuse Torre Pendente, ainsi que le Duomo (la cathédrale) et le Baptistère. Les 3 monuments forment un ensemble architectural d'une parfaite harmonie sur l'esplanade engazonnée.
Dressée à côté du Duomo, dont elle est le campanile, la tour de Pise attire les touristes du monde entier. Nombreux sont ceux qui s'amusent à se photographier mains levées dans un geste caractéristique (en bas à droite sur la photo) pour la soutenir... ou la faire tomber...
L'affluence est telle pour monter à la tour de Pise que, arrivée à la billetterie à 14 H, je n'ai eu mon ticket de visite que pour 15 H 30 !!
1 heure et demi plus tard, donc... Ça y est, c'est mon tour !! Ticket en poche, je fais la queue pendant encore une bonne vingtaine de minutes avant de pouvoir m'élancer à l'assaut des 293 marches de l'escalier en colimaçon. Sagement rangée dans la file de touristes, je tue le temps en faisant quelques photos des sculptures sur les murs extérieurs.
Vierge à l'Enfant. Sculpture au-dessus de la porte d'entrée.
Du haut de la tour de Pise, vue plongeante sur le Duomo et le Baptistère.
Autre vue des hauteurs de la tour. Face au Duomo et au Baptistère, le bâtiment de briques rouges, tout en longueur, est le Museo delle Sinopie. Ancien hospice devenu musée, il abrite aujourd'hui les fresques du Camposanto.
Couverte d'auvents rouges, la via Santa Maria. Longeant le jardin botanique avant de déboucher sur la piazza dei Miracoli, au niveau de la fontaine des Putti, cette rue stratégique est courue par les placeurs attendant la pièce pour l'aide au stationnement et les vendeurs de contrefaçons. Attention aux arnaques.
Ruelle typique du centre historique de Pise.
Rive droite de l'Arno, le palais Agostini (XIVe siècle). De style gothique, le palais Agostini est facilement reconnaissable à sa façade en briques couverte de frises, médaillons et écussons en terre cuite. Il abrite depuis 1775 le Caffè dell'Ussero, une institution à Pise.
Piazza Garibaldi, avec la statue du général italien posant main sur la hanche.
Reliée à la piazza Garibaldi par le Ponte di Mezzo, la piazza XX Settembre abrite la Logge di Banchi, à fronton triangulaire (XVIIe siècle, ancien marché aux étoffes) et l'austère Palais Pretorio à l'angle duquel s'élève la tour de l'Horloge.
Ponte di Mezzo, sur l'Arno. Ce pont à une arche relie la piazza Garibaldi à la piazza XX Septembre. Il a été construit entre 1947 et 1950 pour remplacer l'ancien pont du XVIIIe siècle, détruit par un bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Photo prise du Ponte di Mezzo. A gauche sur la photo, le Palazzo Blu. A droite, les remblais... jonchés de déchets !! C'est cette double image que je garderai de Pise : une ville aux monuments superbes, mais sale et couverte de graffitis. Désolant.
(Photos prises le 6 octobre 2018)
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Tags : Italie, Toscane, Pise, patrimoine de l'Unesco
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Commentaires
Bonjour Cécile,
J'ai adoré ce reportage, tu nous montres avec brio cette belle ville de Pise. C'est bien triste qu'elle soit sale et couverte de graffitis en certains endroits, ça me rappelle Athènes quand j'y étais allée en 2011 : graffitis, bâtiments en ruine dans le centre historique, université taguée et occupée par les étudiants en grève, chiens et chats errants, mendicité etc. La situation économique n'aide sans doute pas.
Ceci étant, tes photos me donnent bien envie d'aller faire un tour à Pise, mais peut-être pas en haut de la tour car je suis sujette au vertige (pas la peine d'attendre son tour pendant des heures pour ne pas en profiter).
Merci pour la visite et à bientôt.
Bonjour Régine,
Désolée pour le délai de réponse, mais j'étais partie en vacances et suis rentrée seulement hier...
Pour en revenir à mon article sur Pise, que tu as gentiment commenté, rien de tel que de se rendre soi-même sur place pour se forger son propre avis. Et puis, surtout si tu ne connais pas la ville, Pise mérite d'être découverte pour la beauté de ses monuments -même sans monter à la Tour ;-)- et la riche histoire qui y est rattachée. Ton parallèle avec Athènes me semble juste. En plus de la situation économique, l'hyper fréquentation touristique n'aide pas...
Je vais profiter de ma dernière semaine de vacances avant la reprise pour visiter les blogs amis. Le tien en fait partie : j'en étais restée aux Galapagos... J'ai hâte de voir ça !!
Bonne journée à toi et à bientôt :-)