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Mon séjour en Toscane, automne 2018 (5) : Vinci, impressions artistiques...
Mon séjour en Toscane, automne 2018. 5. Vinci. Impressions artistiques...
Commune de près de 15 000 habitants entourée de collines couvertes de vigne et d'oliviers, la petite ville de Vinci, située à une quinzaine de km de Florence, vit naître l'un des plus grands esprits de la Renaissance : Léonard... de Vinci !!
S'élevant au-dessus des toits de tuiles, 2 tours dominent la partie historique de la ville : le campanile de l'église di Santa Croce et la tour du château des comtes Guidi, une puissante famille qui s'était mise au service des seigneurs de Toscane durant le Moyen Age. Pétrie de son passé médiéval et Renaissance, Vinci se veut aussi tournée vers la création artistique contemporaine. Un mélange des genres compatible et tout à fait réussi. En images, des œuvres de Mario Ceroli, Emmanuel Chapalain, Cecco Bonanotte et Mimmo Paladino.
Piazza Guido Masi, "L'Uomo di Vinci". Interprétation de "l'Homme de Vitruve", avec laquelle Léonard de Vinci fixa les canons des proportions humaines, cette œuvre monumentale en bois signée Mario Ceroli est visible piazza Guido Masi, la place principale du centre historique de Vinci (c'est aussi sur cette place que se trouvent l'église di Santa Croce et le château des comtes Guidi).
"L'Uomo di Vinci", Mario Ceroli (1987). Artiste italien autodidacte né à Castelfrentano en 1938, Mario Ceroli revisite les œuvres les plus célèbres de la peinture et de la sculpture, qu'il travaille en matières naturelles : bois, terre, paille, bronze, marbre, brique.
Perchée sur le mur crénelé du château des comtes Guidi (Musée Léonard de Vinci), une Pie voleuse, cuillère d'argent dans le bec.
"La Pie voleuse", sous un autre angle. Sculpture en aluminium riveté réalisée par l'artiste breton Emmanuel Chapalain en 2017 pour commémorer les 200 ans de la première représentation de l'opéra de Rossini, "La Gazza ladra", à la Scala de Milan.
Intérieur de l'église di Santa-Croce.
Autel et ambon tout en bois d'olivier : une merveille !!
Représentation en taille réelle du Christ mort (XVe siècle).
Le Christ, coiffé de la couronne d'épines.
Tête coupée, façon gorgone Méduse. Une représentation sanguinolente... et plutôt angoissante.
A droite en entrant dans l'église, une pièce a été aménagée en 1952 pour mettre en valeur les fonts baptismaux.
Le pied du baptistère est contemporain, mais au centre de la vasque les fonts baptismaux sont d'origine, ceux dans lesquels aurait été baptisé Léonard de Vinci au XVe siècle.
En 2010, l'artiste italien Cecco Bonanotte a conçu spécialement pour la pièce abritant le baptistère une œuvre inspirée du cycle "La Storia della Salvezza". L'œuvre se compose de 9 groupes sculptés allant de la Création à la Résurrection et d'un anneau inspiré de "l'Apocalypse" de Saint Jean.
"La Cène", l'un des 9 groupes sculptés du cycle de Cecco Bonanotte.
Autre groupe du cycle de Bonanotte : "La Crucifixion".
Anneau de baptistère signé Cecco Bonanotte. Évoquant " L'Apocalypse" de Saint Jean, l'anneau est fixé au plafond, à l'exacte verticale des fonts baptismaux.
Piazza dei Guidi. Skatepark ? Non, œuvre contemporaine signée Mimmo Paladino. En hommage au Léonard de Vinci scientifique, l'artiste italien a habillé la place d'un revêtement hérissé de formes en relief avec symboles géométriques et mathématiques.
(Photos prises le 6 octobre 2018)
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Tags : Italie, Toscane, Vinci, Cecco Bonanotte, Mario Ceroli, Emmanuel Chapalain, Leonard de Vinci
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